Dernière mise à jour à 11h14 le 05/12

Page d'accueil>>Chine

La Chine publie une nouvelle politique pour l'Afrique (3)

Xinhua | 05.12.2015 10h35

III. Approfondir la coopération économique et commerciale

1. Appuyer l'industrialisation de l'Afrique

Faire du soutien prioritaire à l'industrialisation de l'Afrique un point d'attaque et un point d'appui de la coopération sino-africaine dans la nouvelle époque, valoriser le rôle moteur et d'entraînement du déploiement de la synergie industrielle et de la coopération en matière de capacités de production, favoriser l'accélération du processus d'industrialisation en Afrique, de sorte à jeter une base solide pour la réalisation de l'indépendance économique et le développement autonome et durable de l'Afrique. Soutenir activement les efforts des pays africains visant à améliorer, en tenant compte de leurs conditions nationales, de leurs besoins en matière de développement ainsi que des règles internationales applicables, l'environnement matériel et immatériel d'investissement et de développement, à perfectionner le cadre juridique et les services publics en vue de l'introduction et de la promotion des investissements étrangers, et à résoudre les deux goulots d'étranglement de développement, à savoir le retard dans les infrastructures et le manque de personnes qualifiées, ce pour promouvoir de manière active et ordonnée, la synergie industrielle entre la Chine et l'Afrique et leur coopération en matière de capacités de production, donner l'impulsion au processus d'industrialisation et de diversification économique de l'Afrique, élever le niveau de production, de vie et d'emploi dans les pays africains. Soutenir l'établissement par les pays africains de zones économiques spéciales, de parcs industriels et de technopôles, et leurs efforts de construire des « nids » pour attirer des « phénix ». Orienter, et appuyer les efforts des entreprises chinoises visant à construire ensemble des zones de coopération économique et commerciale, à en faire une plate-forme importante de coopération en matière de capacité de production pour amener davantage d'entreprises chinoises à investir en Afrique, à créer des bases de production et de transformation en Afrique et à réaliser une exploration locale de leurs activités, à contribuer à la création d'emplois locaux, aux recettes fiscales et au revenu en devises du pays d'accueil, et à promouvoir le transfert d'activités industrielles et de technologies.

S'en tenir aux principes dits « avoir en vue la justice et les bénéfices, mener une coopération gagnant-gagnant, réaliser une ouverture inclusive, et opérer selon la loi du marché », créer en priorité dans des pays africains ayant des conditions requises des zones pilotes de coopération sino-africaine en matière de capacités de production. Mettre pleinement en valeur le rôle d'orientation, de coordination, d'administration et de service des gouvernements chinois et africains, renforcer les échanges d'expériences en matière de gestion macroéconomique, innover les mécanismes de coopération dans les domaines de la protection des investissements, de la finance, de la fiscalité, des douanes, des visas, de l'immigration et des échanges de personnel policier, aider les pays africains à renforcer leurs capacités d'application de la loi et à améliorer leur administration et leur prestation de services. Travailler ensemble pour réaliser des récoltes précoces dans la coopération en matière de capacités de production, accumuler des expériences de développement et de coopération, valoriser le rôle de démonstration et d'orientation de cette coopération, pour promouvoir et entraîner le développement de la coopération avec les autres pays africains.

2. Aider à la modernisation agricole de l'Afrique

Faire de l'appui à la modernisation agricole en Afrique un axe prioritaire de la coopération chinoise avec l'Afrique dans la nouvelle époque, augmenter effectivement les investissements et élargir la coopération pour aider les pays africains à résoudre surtout le problème de développement des industries de base qui concernent les intérêts vitaux du pays et de la population et l'indépendance économique de la nation. La Chine est prête à partager ses expériences et ses technologies en matière de développement agricole avec les pays africains, à soutenir leurs efforts visant à améliorer les technologies agricoles, la production et la transformation des produits agricoles, de l'élevage et de la pêche, à favoriser la construction de chaînes industrielles dans le secteur agricole, renforcer leurs propres capacités de production céréalière, et à promouvoir la sécurité alimentaire, à augmenter la compétitivité internationale du secteur cotonnier et d'autres secteurs d'excellence traditionnelle, à accroître le revenu et à améliorer les conditions de vie des agriculteurs. Perfectionner et poursuivre les projets de démonstration de techniques agricoles, monter des projets pilotes pour une agriculture de qualité et à haut rendement, intensifier la R&D concernant les semences pour leur généralisation, envoyer des groupes d'agronomes de haut niveau et des groupes d'enseignants spécialisés dans la formation professionnelle agricole et amplifier l'ampleur et l'efficacité des formations sur la gestion et les techniques agricoles. Établir et perfectionner les mécanismes de coopération agricole bilatérale, valoriser les atouts et les rôles respectifs des deux parties, renforcer la supervision et l'évaluation des projets, et accroître la qualité et le niveau de la coopération. Encourager et promouvoir le commerce des produits agricoles entre la Chine et l'Afrique. Encourager et soutenir les entreprises chinoises pour qu'elles engagent des coopérations d'investissement dans les domaines de la culture, du stockage des céréales, de l'élevage, de la pêche et de la transformation des produits agricoles, et contribuer à l'augmentation d'emploi locaux, de la valeur ajoutée des produits et des revenus en devises et à la modernisation agricole en Afrique. Aider les pays africains à généraliser les techniques d'irrigation, à valoriser les ressources en eau et à renforcer leurs capacités de lutte contre les inondations et la sécheresse.

3. Participer de manière globale à la construction d'infrastructures en Afrique

Encourager et appuyer les entreprises et les institutions financières chinoises dans une participation élargie à la construction d'infrastructures africaines, mettre pleinement en valeur le rôle des dispositifs financiers à vocation politique et innover les modèles d'investissement et de financement. S'en tenir au principe dit de « se baser sur le rôle du marché, combiner le plan général et les points particuliers, et veiller à la rentabilité »,encourager et soutenir les entreprises chinoises pour qu'elles participent sous différentes formes à la construction d'infrastructures en Afrique, telles que chemins de fer, routes, télécommunications, électricité, aviation régionale, ports, exploitation et protection des ressources en eau et ouvrages hydrauliques, et prennent part à l'investissement, à l'opération et à la gestion des projets. Encourager les deux Parties à développer la coopération dans les domaines de la planification et la conception des projets, des travaux de construction, des normes techniques, de la supervision des travaux, des grands équipements, de la gestion et de l'opération.

Assurer toujours que la construction d'infrastructures soit en phase avec le développement industriel, privilégier les rendements de production d'échelle et intensive, et accorder un soutien prioritaire à la construction d'infrastructures d'accompagnement des zones économiques spéciales, des parcs industriels et des parcs technico-scientifiques, afin de créer des conditions favorables au développement des industries africaines et à la coopération sino-africaineen matière de capacités de production. Travailler activement pour promouvoir l'interconnexion des infrastructures transnationales et transrégionales dans le but de promouvoir le processus de l'intégration de l'Afrique.

4. Renforcer la coopération financière sino-africaine

Faire pleinement jouer le rôle des plates-formes d'investissement et de financement, telles que le crédit préférentiel et les autres dispositifs financiers à vocation politique, le Fonds de Développement sino-africain, le Crédit spécial pour les petites et moyennes entreprises africaines, le Fonds « Africa Growing Together », le Fonds de coopération sino-africaine en matière de capacités de production et la nouvelle Banque de Développement des BRICS, et innover la coopération financière sino-africaine. Soutenir les institutions financières chinoises dans leurs efforts de renforcer les échanges et d'explorer des possibilités de financement conjoint avec les pays et régions africains et les institutions financières et de développement internationales, et appuyer les initiatives des institutions financières chinoises et africaines de créer en collaboration des banques à capitaux mixtes selon les principes commerciaux. Renforcer la coopération monétaire entre les banques centrales, développer des négociations sur l'extension des règlements transfrontaliers en monnaie nationale et des arrangements de Swap, et encourager les entreprises des deux Parties à faire le règlement en monnaie nationale dans le commerce et l'investissement. Soutenir l'instauration réciproque d'institutions financières, et encourager le développement de l'assurance-financement. Renforcer la coordination entre la Chine et l'Afrique au sein des organisations et des mécanismes financiers internationaux, perfectionner et réformer le système financier international, et augmenter la représentation et le droit à la parole des pays en développement.

5. Promouvoir la facilitation du commerce et des investissements entre la Chine et l'Afrique

Faire entrer davantage de produits africains sur le marché chinois, et, compte tenu de l'avancement de l'échange de documents bilatéral, continuer d'appliquer le traitement de tarif zéro sur 97 % des produits taxables en provenance des pays les moins développés qui ont des relations diplomatiques avec la Chine. Encourager les entreprises chinoises et africaines à s'appuyer sur les ports pour construire des centres régionaux de distribution et de vente en gros. Renforcer le contrôle de la qualité des produits exportés vers l'Afrique et le développement des canaux de commercialisation, intensifier la coopération en matière de contrôle de la qualité et de quarantaine, et lutter ensemble contre les produits faux ou de mauvaise qualité dans les échanges commerciaux. Promouvoir la coopération entre les douanes chinoises et africaines, renforcer les échanges d'informations, la reconnaissance mutuelle des autorités de surveillance et l'entraide en matière d'exécution de la loi, lutter ensemble contre la fraude commerciale, et créer un environnement commercial respectueux de la loi et propice. Aider les pays africains à renforcer leurs capacités douanières et en matière de contrôle de la qualité et de quarantaine, les soutenir dans leurs efforts d'augmenter le niveau de facilitation commerciale, et accompagner le développement du commerce intra-africain. Soutenir la construction de zones de libre-échange et le processus d'intégration en Afrique, et discuter activement des possibilités de mettre en place des arrangements commerciaux institutionnelsavec les pays et les organisations régionales africains.

Travailler, en fonction des besoins de l'Afrique et des atouts de la Chine et sur la base de l'égalité, des avantages mutuels et de la coopération gagnant-gagnant, pour promouvoir activement la qualité et l'efficacité de la coopération économique et commerciale sino-africaine, soutenir l'Afrique dans l'accélération de son processus de l'industrialisation et de la modernisation agricole, encourager et soutenir les entreprises chinoises dans une coopération élargie et optimisée avec l'Afrique en matière d'investissements dans les domaines industriel, agricole, énergétique et des infrastructures, et continuer de soutenir les projets conformes aux conditions requises, par l'octroi de prêts de nature préférentielle et d'assurances sur les crédits à l'exportation, en augmentant d'une manièreappropriée le degré de concessionnalité des crédits préférentiels.

6. Approfondir la coopération en matière de ressources naturelles et d'énergie

Conformément aux principes de la coopération gagnant-gagnant et du développement vert, bas carbone et durable, élargir et approfondir la coopération mutuellement bénéfique entre la Chine et l'Afrique dans les domaines des ressources naturelles et de l'énergie, aider les pays africains à renforcer les capacités de prospection, d'exploration et de transformation des ressources naturelles et des énergies, augmenter la valeur ajoutée des produits primaires, accroître l'emploi et les revenus en devises étrangères sur place, et transformer la dotation en ressources naturelles et en énergie en fruits du développement durable qui bénéficient à la population. Innover les modes de coopération en matière de ressources naturelles et d'énergies, étendre la coopération sur l'ensemble de la chaîne industrielle dans le domaine de l'énergie et des mines. Soutenir la construction des réseaux électriques nationaux et régionaux en Afrique, promouvoir la coopération en matière de développement des énergies renouvelables telles que l'éolien, le solaire et l'hydroélectrique, ainsi que des énergies vertes et bas carbone, et favoriser l'exploitation et l'utilisation raisonnables des énergies renouvelables, au service de l'industrialisation de l'Afrique.

7. Étendre la coopération en matière d'économie maritime

Mettre pleinement en valeur les ressources maritimes abondantes et les potentiels de développement des pays africains concernés, les soutenir dans le renforcement de leurs capacités de la pêche au large, de l'aquiculture littorale, du traitement des produits maritimes, du transport maritime, de la construction navale, de la construction de ports et de zones industrielles portuaires, de la prospection et de l'exploitation des ressources pétrolières et gazière dans les eaux littorales et de la gestion de l'environnement maritime, ainsi que dans la multiplication des échanges d'expériences en matière de planification, de conception, de construction et d'opération, soutenir activement les entreprises chinoises et africaines dans le développement d'une coopération mutuellement bénéfique sous formes diverses, aider les pays africains à développer l'économie maritime en fonction de leurs conditions nationales, et former de nouveaux pôles de croissance pour l'économie africaine et la coopération sino-africaine, pour que les ressources maritimes abondantes de l'Afrique puissent mieux servir le développement national et le bien-être social.

IV. Renforcer la coopération Chine-Afrique en matière de développement

1. Continuer d'augmenter l'aide au développement de l'Afrique

En tant que le plus grand pays en développement, la Chine apporte depuis longtemps son aide aux pays africains dans la mesure de ses possibilités, et continuera de le faire. Chaque fois que la Chine a été frappée par des calamités naturelles d'ampleur, elle a aussi bénéficié de l'aide des pays africains dans les meilleurs délais. La Chine entend continuer, dans l'esprit de la solidarité, fidèle à l'approche rejetant les pratiques d'assortir des conditions politiques, de s'ingérer dans les affaires intérieurs et d'imposer la loi, et en fonction de ses capacités financières et de son développement économique, à fournir des assistances d'urgence et nécessaires aux pays africains, compte tenu de leurs besoins pressants. Elle veillera à accroître progressivement l'ampleur des aides, à en innover les modes, à en optimiser les conditions et à les concentrer notamment dans les domaines suivants : valorisation des ressources humaines, construction d'infrastructures, services médicaux, santé publique, agriculture, sécurité alimentaire, changement climatique, lutte contre la désertification, protection de la faune et de la flore sauvages et de l'environnement, et aide humanitaire, dans le but d'aider les pays africains à réduire la pauvreté, à améliorer les conditions de vie de leurs peuples, et à accroître leurs capacités d'auto-développement.

La Chine honorera attentivement ses engagements en matière d'annulation des dettes gouvernementales sans intérêts arrivant à l'échéance fin 2015 des pays les moins développés, des pays enclavés en développement et des petits pays insulaires en développement en Afrique.

2. Soutenir le développement des systèmes de santé publique et le renforcement des capacités en la matière en Afrique

Dresser le bilan général des enseignements tirés de la coopération sino-africaine dans la lutte contre l'épidémie d'Ebola et le paludisme, approfondir et élargir la coopération entre les deux Parties sur le plan de la santé publique. Intensifier les échanges d'informations concernant les politiques sur la santé publique, soutenir les pays africains dans leurs efforts pour développer les systèmes de prévention et de contrôle des maladies et renforcer les capacités en la matière, prendre une part active à la mise en place des centres africains de contrôle des maladies, aider les pays africains à améliorer leurs compétences technologiques en laboratoire, à entreprendre la formation des ressources humaines sanitaires, et aider notamment à prévenir et à contrôler les maladies chroniques non transmissibles, les maladies transmises par les insectes, ainsi que les maladies infectieuses évitables et les maladies émergentes telles que le paludisme, le choléra, la fièvre hémorragique à virus Ebola, le Sida et la tuberculose qui portent atteinte à la santé des peuples africains. Mettre en valeur les atouts de la Chine pour soutenir en priorité le renforcement des capacités vitales des pays africains en matière de quarantaine aux ports, la construction de points de surveillance des maladies infectieuses, le renforcement des soins médicaux pour femmes et enfants ainsi que le développement des services spéciaux au sein des établissements médicaux existants. Continuer à soutenir la construction d'infrastructures sanitaires dans les pays africains. Continuer d'envoyer des équipes médicales en Afrique, de développer la coopération entre les hôpitaux des deux Parties, et de renforcer les échanges et la coopération en matière de médecine spécialisée et de médecine traditionnelle pour améliorer les services médicaux locaux. Continuer à promouvoir la consultation médicale gratuite de courte durée telle que l'« Action lumière » destinée à soigner les patients atteints de cataracte. Multiplier les échanges et la coopération sectoriels entre les établissements médicaux et les départements de surveillance et de gestion des produits pharmaceutiques. Soutenir la coopération avec l'OMS, l'Union africaine et d'autres organisations internationales et régionales, et encourager les entreprises pharmaceutiques chinoises à investir en Afrique, afin de baisser le coût des produits pharmaceutiques africains et d'en augmenter l'accessibilité.

3. Élargir la coopération en matière d'éducation et de valorisation des ressources humaines

Élargir la coopération éducationnelle sino-africaine, et soutenir énergiquement le développement de l'éducation en Afrique. Compte tenu des besoins des pays africains pour leur développement économique et social, accroître l'investissement à l'éducation et en augmenter l'efficacité pour les aider à former plus de personnel qualifié répondant à leur besoin d'urgence, notamment les enseignants et les professionnels médicaux. Renforcer les échanges et la coopération entre les services d'éducation et les établissements scolaires des deux Parties. Continuer de mettre en œuvre le « Projet des Talents africains », augmenter progressivement le nombre des bourses gouvernementales accordées aux pays africains, et encourager les gouvernements locaux, les établissements d'enseignement supérieur, les entreprises et les groupements sociaux à créer des bourses en vue d'inviter davantage de jeunes Africains à faire leurs études en Chine et à jouer un rôle plus important dans la coopération pragmatique Chine-Afrique. Appeler plus d'établissements d'enseignement supérieur des deux Parties à nouer un partenariat de coopération, soutenir les échanges entre des enseignants et des étudiants, et travailler pour que le programme « Plan de coopération entre les universités chinoises et africaines 20+20 » donne des fruits plus abondants. Développer en parallèle les recherches et la mise en application des fruits de recherches, élargir la coopération sur les plans de la formation des enseignants et de l'enseignement professionnel et technique, et étendre les voies de valorisation des ressources humaines.

4. Partager et vulgariser les expériences en matière de réduction de la pauvreté

La pauvreté est un défi commun auquel la Chine et l'Afrique se trouvent confrontées. La Chine tiendra avec tout le sérieux qui s'impose ses engagements envers la communauté internationale pour appuyer la mise en œuvre du Programme de développement durable à l'horizon 2030. Mettre activement en œuvre le Programme de renforcement de la coopération entre la Chine et l'Union africaine sur la réduction de la pauvreté, renforcer la coopération sino-africaine dans le domaine de la réduction de la pauvreté, mettre en valeur le Centre international de réduction de la pauvreté en Chine conjointement établi par celle-ci et les Nation Unies et d'autres plates-formes internationales d'échanges de ce genre, encourager et soutenir les gouvernements, les institutions académiques, les entreprises et les organisations non gouvernementales des deux parties à mener des échanges d'expériences et la coopération pragmatique en la matière sous diverses formes. Partager avec les pays africains les expériences réussies que la Chine a acquises en réduisant de manière importante la pauvreté à travers l'assistance aux déshérités et la mise en valeur de ses zones rurales, et intensifier la coopération des projets pilotes de manière à accroître la capacité autonome de réduction de la pauvreté et de développement des pays africains.

5. Renforcer la coopération technico-scientifique et le partage du savoir

Continuer de promouvoir la mise en œuvre du Projet de partenariat scientifique sino-africain, encourager les échanges et la coopération des deux parties sur l'agriculture, les ressources en eau, les énergies, l'aéronautique, l'astronautique, les télécommunications, la protection de l'environnement, la lutte contre la désertification et la santé. Soutenir les pays africains dans leurs efforts pour renforcer leurs capacités scientifiques, créer en commun dans les domaines clés des laboratoires conjoints, des centres de recherches conjoints ou des parcs technologiques, continuer de financer les jeunes scientifiques éminents africains pour venir effectuer des recherches scientifiques à court terme en Chine, renforcer la formation pour les politiques et les technologies applicables, et mettre en place de concert des bases de démonstration et d'application des technologies avancées applicables, dans le but de promouvoir activement la vulgarisation et la mise en application en Afrique des acquis scientifiques et des techniques avancées appropriées de la Chine.

6. Intensifier la collaboration pour les plans de lutte contre le changement climatique et la protection de l'environnement

Développer énergiquement et consolider la coopération Chine-Afrique menée dans le cadre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et d'autres mécanismes concernés, et promouvoir activement le développement des consultations, des échanges et de la coopération des projets concernés entre les deux parties dans le domaine de la lutte contre le changement climatique. Explorer de nouveaux domaines de coopération, et approfondir la coopération pragmatique pour accroître en commun leurs capacités à y répondre. Multiplier le dialogue politique concernant l'environnement afin de promouvoir la coordination et la coopération entre la Chine et l'Afrique dans le domaine de l'environnement bilatéral et multilatéral. Intensifier la coopération sur l'enseignement, la formation des ressources humaines, et la démonstration sur l'aménagement global dans différents domaines, tels que la conservation écologique, la gestion de l'environnement, le contrôle et la prévention de la pollution, la protection de la biodiversité, la préservation des ressources en eau et la lutte contre la désertification, etc. Promouvoir la coopération sur les capacités de production respectueuses de l'environnement et le transfert des techniques appropriées. Intensifier les échanges en matière de lois et règlements sur la protection de l'environnement, mener activement le dialogue et la coopération dans le domaine de la préservation de la faune et de la flore sauvages menacées d'extinction, multiplier les échanges d'informations, renforcer la capacité exécutive dans l'application de la loi, et réprimer énergiquement la criminalité transnationale organisée, et notamment la contrebande de la faune et de la flore sauvages menacées de disparition. Renforcer la communication et coordonner leurs positions dans les affaires internationales telles que le respect de la Convention sur la diversité biologique et de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, pour contribuer en commun à la protection et l'utilisation durable de la faune et de la flore sauvages.


【1】【2】【3】【4】【5】

(Rédacteurs :Qian HE, Yin GAO)
Partez cet article sur :
  • Votre pseudo
  •     

Conseils de la rédaction :