Le café « La Bonne Bière » devient le premier lieu des attentats du 13 novembre à rouvrir ses portes

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Un café de Paris où cinq personnes ont été tuées lors des attaques terroristes du mois dernier a rouvert ses portes vendredi - le premier des cibles des terroristes à le faire. Trois semaines après l'horreur, les impacts de balles qui ont transpercé les fenêtres de « La Bonne Bière » ont disparu et les Parisiens sont revenus à sa terrasse.

« Il est temps pour nous d'être à nouveau ensemble, unis, et aller de l'avant afin de ne pas oublier », ont dit les propriétaires, sous les regards et caméras des journalistes du monde entier, plus nombreux encore que les clients. Toutes les traces de l'attentat du 13 novembre n'ont cependant pas disparu : les fleurs, bougies et messages ont été regroupés au pied d'une barrière, devant l'établissement, pour laisser la place aux tables de la terrasse.

Les 13 novembre, les caméras en circuit fermé de « La Bonne Bière » avaient enregistré le moment où deux hommes armés s'étaient approchés du café et ouvert le feu sur ceux qui étaient assis en terrasse. Aujourd'hui, ne bannière au-dessus de l'entrée affiche « Je suis en terrasse », dans un message de défi envers les terroristes populaire chez les Parisiens après les attaques.

Audrey Bily, la gérante, a remercié ceux qui la soutiennent et a déclaré que le café « rebondirait », disant « Je tiens à remercier tous ceux qui nous ont soutenus avec vos poèmes, vos messages et vos posts qui nous ont tant aidé », a-t-elle dit. « Nous allons commencer à nouveau, à rebondir. Nous avons effectué certains travaux et repeint les murs pour effacer les signes de ce cauchemar. Le café Bonne Bière était un endroit où les gens se rencontraient, échangeaient et partageaint. Voilà ce que nous voulons qu'il soit encore aujourd'hui ». Le restaurant Casa Nostra, en face du café, qui a également été frappé, reste fermé. Les quatre autres cafés et restaurants ciblés dans les attaques ainsi que la salle de concert du Bataclan à proximité, où 89 personnes sont mortes, sont également toujours fermés.