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Aux petits soins pour l'Afrique

( Source: La Chine au présent )

07.07.2015 10h52

Des médecins chinois forment du personnel sierra-léonais à la perfusion.

JIAO FENG, membre de la rédaction

Depuis 1963, date à laquelle la première équipe médicale chinoise est partie en mission en Afrique, plus de 20 000 professionnels de la santé chinois ont été envoyés dans 69 pays et régions du monde, traitant des centaines de millions de patients. À l'heure actuelle, la Chine compte 52 équipes médicales réparties dans 51 pays différents, dont 42 africains. En tout, ce sont 1 200 médecins chinois qui exercent à l'étranger de façon permanente. Wang Liji, directeur adjoint du département de la coopération internationale à la Commission nationale de la santé et de la planification familiale, affirme : « Par cette aide désintéressée fournie depuis une cinquantaine d'années, la Chine a gagné la confiance des pays africains, ce qui a permis de consolider l'amitié sino-africaine. »

Un demi-siècle d'aide

Selon Wang Liji, en 1963, juste après que l'Algérie a pris son indépendance, la France a immédiatement mis un terme à tous les programmes de coopération autrefois noués dans ce pays et rapatrié son personnel qualifié, y compris les médecins. Afin de garantir à son peuple un accès aux soins médicaux, le gouvernement algérien a sollicité l'aide des autres pays via la Croix-Rouge internationale. À cette époque, la Chine sortait tout juste d'une grande famine et subissait les conséquences du blocus économique imposé par les pays occidentaux. Pauvre et en retard par rapport au reste du monde, la Chine manquait gravement de médecins et de médicaments. Cependant, consciente qu'il convient pour deux pays en développement de se soutenir, elle a rassemblé ses meilleurs professionnels de la santé pour préparer une mission d'assistance médicale comprenant une centaine de médecins, puis a conduit celle-ci en Algérie. Ainsi, la population algérienne a pu ravoir accès aux soins médicaux.

La nouvelle s'est propagée dans toute l'Afrique du Nord, de sorte que d'autres pays africains ont rapidement espéré recevoir, eux aussi, une aide de la part de la Chine. Dès lors, cette dernière a envoyé successivement des médecins dans 51 pays africains.

Outre l'envoi de ces équipes, la Chine a fourni en grande quantité du matériel médical au continent africain. Wang Liji rappelle qu'en 2006, au cours du Sommet de Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine, l'ancien président chinois Hu Jintao avait promis aux amis africains de construire pour eux 30 hôpitaux généralistes ainsi que 30 centres de traitement et de prévention du paludisme, et de leur offrir 300 millions de yuans à titre gratuit pour lutter contre cette maladie en Afrique. Aujourd'hui, 31 hôpitaux généralistes tout équipés ont déjà été bâtis. « Malgré les difficultés économiques auxquelles elle est confrontée sur son territoire national, la Chine a, plus d'un demi-siècle durant, envoyé du matériel médical et des équipes aux pays dans le besoin, des aides non assorties de la moindre condition politique. Aucun autre pays dans le monde n'en a fait autant, articule Wang Liji. À mesure que son économie se développe, la Chine accroît son aide sanitaire vers les pays du tiers monde. On peut donc en conclure qu'elle assume ses responsabilités de grand pays. »

Début 2014, la maladie à virus Ebola a fait rage dans trois pays d'Afrique de l'Ouest : la Guinée, la Libye et la Sierra Leone. La Chine a octroyé des aides d'urgence à quatre reprises, pour un montant total d'environ 750 millions de yuans. Elle a établi le premier laboratoire de sécurité biologique de niveau 3 (laboratoire P3) en Afrique, et a détaché 16 groupes d'experts cliniques et professionnels de la santé publique vers les pays frappés par l'épidémie. Au total, 27 équipes, soit un millier de médecins chinois, sont parties à l'étranger à dessein de mener des formations à grande échelle sur l'hygiène, et de renforcer les capacités locales de contrôle et de prévention des épidémies.

D'après Wang Liji, en offrant à l'Afrique toutes ces aides tant humaines que matérielles, la Chine a joué un grand rôle dans la maîtrise de l'épidémie. Ebola étant une maladie hautement infectieuse avec un taux de létalité d'environ 60 %, aux premières heures de la propagation du virus, le personnel de la santé était la population qui courait le plus grand risque d'être affectée par la maladie et d'en mourir.

Le Dr Bernhard Schwartländer, représentant de l'OMS en Chine, a fait l'éloge de l'intervention du pays : « En 2014, la Chine a dirigé l'action mondiale de lutte contre Ebola en Afrique de l'Ouest. »


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