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Mongolie intérieure : la vie dans le désert

le Quotidien du Peuple en ligne | 20.07.2017 11h02
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Des arbres et plantations de tout genre, des villages et des écoles, et une population vivant à l'abri de la pauvreté... On m'a toujours enseignée que la première caractéristique du désert était l'absence de végétation.

Pourtant dans la province chinoise de Mongolie intérieure, le désert de Kubuqi prouve le contraire. Devenu un endroit exemplaire pour les lieux désertiques de Chine et d'ailleurs, participant aux projets de développement du pays asiatique et à la protection de l'environnement.

Avec rien que du sable dans le passé, les gens étaient convaincus qu'il n'y avait pas d'avenir dans ce désert. Couvrant la partie nord, nord-ouest, et nord-est de la Chine, la région autonome de Mongolie intérieure, est frontalière à 8 autres provinces chinoises, à la Mongolie et à la Russie, avec une superficie de 1 183 000 kilomètres carrés, 25,11 millions de la population, dont 18% de Mongoles et les 56 ethnies du pays.

En 2015, son PIB s'élevait à 1,8 mille milliard de yuans, soit une augmentation de 7,7% par rapport aux années précédentes, avec 30 594 yuans de revenus par individu. Des chiffres qui affichent l'avancée de cette région malgré ses vastes espaces occupées par les forêts, le désert et hautes montagnes.

Kubuqi, un désert complètement métamorphosé

Dans un entretien avec Zhao Yong, entrepreneur et natif de ce désert, nous apprenons que par le passé, Kubuqi était un désert comme tant d'autres. Connaissant au quotidien, sécheresse, vents violents mélangés au sable, assiette remplis de sable, et pas d'école. La vie y était très difficile avec des éboulements réguliers emportant les maisons et vies humaines, et un manque criant de moyens de communication et de transport.

Il a fallu une réelle prise de conscience de la population locale pour comprendre que les choses pouvaient bouger, que les enfants puissent aller à l'école, pouvoir construire des hôpitaux et diverses infrastructures, et promouvoir ainsi le développement de la région.

Avec la plantation d'arbres un peu partout sur les montagnes de Kubuqi. Une verdure est née. Des centres d'études ont été créés dans la recherche de plantes pouvant résister dans le désert et pouvant servir de nourriture et de médicament. Prenons l'exemple de la licorice, une plante à la fois médicinale, fertilisante et un aliment pour les animaux. A partir de cette plante, les terres sont devenues cultivables en moins de quatre ans.

Pour Zhao Yong : “la lutte contre la désertification est un combat de chaque instant. Il est vrai qu'aujourd'hui sur les 18 600km carrés de désert on a su contrôler jusqu'à présent 630 km carrés, mais la bataille sera longue”.

Les populations sont sensibilisées dans les travaux d'entretien et de plantation d'arbres créant ainsi un emploi rémunéré. Tout en luttant contre la désertification, le niveau de vie de la population locale s'améliore.

La promotion des échanges commerciaux

Difficile d'évoquer cette région autonome sans parler de son économie basée sur les échanges commerciaux entre les provinces voisines et pays étrangers. La Mongolie intérieure est notamment un pont entre la Chine et la Russie. Les échanges sont surtout basés sur les produits agro-pastoraux.

Au niveau local, le géant chinois de l'industrie laitière, Mengniu Dairy, œuvre pour la promotion de la santé et une bonne nutrition.

La Mongolie intérieure entretien également de bonnes relations commerciales et sociales avec l'Afrique. Avec plusieurs coopérations Des produits comme les produits chimiques, des pièces de rechange, des machines d'exploitation minière, et minerais divers.

A noter que de plus en plus d'étudiants étrangers dont des Africains fréquentent les universités de Mongolie intérieure.

Blandine NIYONGERE

CAPC, Le Renouveau du Burundi 

(Rédacteurs :Guangqi CUI, Wei SHAN)
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