Dernière mise à jour à 10h40 le 20/07
Le Bénin se prêtera à l'évaluation mutuelle de son dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terroriste, en février 2019, sous la supervision des experts du Groupe intergouvernemental d'action contre le blanchiment d'argent (GIABA), a annoncé mercredi à Cotonou, le correspondant national du GIABA au Bénin, Thomas Azandossessi.
Au cours de l'atelier régional sur le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme par le biais du commerce international à Cotonou, M. Azandossessi, a affirmé que le Bénin est dans la phase active de l'évaluation nationale des risques de blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme.
"L'évaluation mutuelle d'un pays consiste à vérifier si son dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme est conforme aux normes internationales et est efficace. C'est un processus complexe qui exige au préalable la réalisation de l'évaluation nationale des risques, elle-même étant un exercice difficile qui nécessite des moyens et des ressources de tous ordres", a-t-il expliqué.
Malgré la complexité des tâches liées à ces deux processus, le Bénin, dont le gouvernement est décidé à œuvrer à l'instauration de la bonne gouvernance et à la promotion d'une économie saine, relèvera le défi et conduira à leurs termes dans les délais requis, chacun de ces différents processus.
En effet, a-t-il souligné, l'Afrique de l'Ouest fait malheureusement face aujourd'hui à la montée du terrorisme qui se manifeste par le nombre élevé d'attaques meurtrières et de destruction de biens, perpétré par des groupes armés criminels dans plusieurs de ses états.
"La source de financement de ces activités terroristes constitue la grande équation à résoudre non seulement pour la sous-région ouest-africaine, mais aussi pour toute la communauté internationale frappée elle-même de plein fouet par ce fléau mondial", a-t-il souligné.