Dernière mise à jour à 11h26 le 24/11
Une quarantaine de personnes vivant en Nouvelle-Zélande sont sur la liste des personnes soupçonnées de financer l'Etat islamique (EI) ou de tenter de partir en Syrie pour rejoindre le djihad, a indiqué le Premier ministre John Key mardi.
M. Key a indiqué à Radio Nouvelle-Zélande que ces personnes étaient sous surveillance physique et électronique.
"Une ou deux d'entre elles sont des individus qui représentent une menace importante, mais je tiens à préciser que la population doit rester confiante, car ils sont surveillés 24 heures sur 24 et leur capacité à agir est donc limitée", a indiqué M. Key.
Le Premier ministre a estimé que le plus gros problème était non pas les personnes sous surveillance, mais les individus ignorés des services de renseignement.
Il a ajouté que le rôle de la Nouvelle-Zélande en Irak, qui forme des soldats irakiens, resterait le même à la suite de l'adoption d'une résolution des Nations Unies sur la lutte contre l'EI en réaction aux attentats de Paris.