Aucune solution n'est écartée dans la "guerre" contre le terrorisme

Aucune solution n'est écartée dans la "guerre" contre le terrorisme, a déclaré lundi matin le Premier ministre français Manuel Valls dans un entretien accordé à RTL.

"La France est en deuil et nous devons aujourd'hui, demain et longtemps, penser aux victimes, à leurs proches et à leurs familles qui vivent des moment effrayants (...) Nous sommes en guerre face au terrorisme. Il a frappé et peut frapper à nouveau dans les jours qui viennent. Je ne dis pas ça pour faire peur mais pour que les Français soient au courant", a indiqué M. Valls.

"Nous allons agir pour détruire Daesh (acronyme arabe de l'Etat islamique, NDLR) sans répit", a-t-il martelé. "Cet attentat a été organisé, pensé et planifié depuis la Syrie (...) Nous avons décidé d'engager nos Mirage et nos Rafale en Syrie", a ajouté le Premier ministre français, en soulignant : "Nous devons vivre, vivre pleinement mais avec la menace terroriste".

Il a par ailleurs invité chacun "à la prudence et à la vigilance".

Une série d'attentats, revendiqués par l'Etat islamique, a frappé vendredi Paris, faisant au moins 129 morts et 352 blessés.

L'aviation française a mené des frappes massives sur le fief de l'EI à Raqqah, dans l'est de la Syrie, en larguant 20 bombes, a fait savoir dimanche le ministère français de la Défense.