Dernière mise à jour à 08h27 le 17/11
Le ministre australien de l'Immigration, Peter Dutton, a confirmé lundi la décision de son gouvernement d'accueillir 12.000 réfugiés syriens, en dépit de des critiques d'un député de la coalition au pouvoir.
Andrew Fraser du Parti national d'Australie, partenaire minoritaire de la coalition au pouvoir menée par le Parti libéral, avait ainsi exhorté samedi le gouvernement à fermer ses frontières après les attentats de Paris revendiqués par l'Etat islamique (EI).
L'élu de Nouvelle-Galles du Sud (sud-est) a estimé que son pays risquait lui aussi semblables attentats s'il ne fermait pas ses frontières, notant qu'un passeport syrien avait été découvert près de l'un des sept terroristes. Il semble toutefois que ce passeport soit un faux, selon certains médias français.
Dans une lettre ouverte au Premier ministre Malcolm Turnbull, M. Fraser estime que l'Australie ferait bien de s'abstenir d'accueillir "des réfugiés du Moyen-Orient ou des boat-people islamiques". "Fermez les frontières. On a déjà assez d'anarchistes qui résident en Australie (...) On n'a pas besoin d'autres déguisés en réfugiés".
M. Dutton a assuré que tous les réfugiés admis sur le sol australien -dont les premiers sont attendus fin décembre- seraient dûment contrôlés. "Nous ne compromettrons en aucun cas la sécurité de notre pays", a-t-il promis.