Treize personnes, dont sept soldats, trois policiers et trois militants, ont été tuées lorsque des militants ont attaqué vendredi une fortification de l'armée indienne près de la ligne de contrôle qui sépare la partie indienne de la partie pakistanaise du Cachemire, a rapporté le quotidien local Rising Kashmir.
L'attaque, qui a eu lieu avant l'aube près d'une ville de garnison de Mohar dans la ville d'Uri, située dans le district frontalier de Baramulla à environ 95 kilomètres au nord-ouest de Srinagar, capitale estivale du Cachemire indien.
Pourtant, les responsables de l'armée et de la police indiennes restent muets à propos de cette attaque et ont refusé d'en divulguer le moindre détail.
"Nous recueillons les détails et les divulguerons une fois qu'ils seront confirmés", a affirmé le porte-parole de la police, Manoj Pandita, à l'agence Xinhua.
Le lieutenant-colonel N N Joshi, un porte-parole de l'armée, a également affirmé que l'armée était en train de recueillir des détails sur l'attaque.
Selon la population locale, les combats se poursuivaient dans la fortification et qu'ils entendaient encore des tirs et des explosions.
"La circulation a été bloquée sur la route principale", a indiqué par téléphone Altaf Ahmad, un habitant d'un village voisin.
Uri est une ville de garnison qui abrite également des projets d'électricité hydraulique gérés par une entreprise gouvernementale, la National Hydroelectric Power Corporation.
La guérilla qui oppose des militants à l'armée indienne basée dans cette région instable se poursuit par intermittence depuis 1989.