Depuis l'annonce par François Hollande il y a quelques jours du report « jusqu'à nouvel ordre » du Sébastopol et la réaction somme toute mesurée de la Russie, chacun se posait la question : quand sera-t-il finalement livré à la Russie? Le sujet oppose depuis plusieurs mois Français et Russes, qui multiplient les ultimatums, mais la réponse pourrait bien être « jamais ».
Vendredi matin, Jean-Yves Le Drian, le Ministre français de la défense s'est en effet montré ferme avec la Russie : « [Les navires] pourraient ne jamais être livrés », a-t-il déclaré. « Il faudrait que les Russes se rendent compte de cette situation ». C'est la première fois que la France évoque officiellement cette possibilité ; on se souvient qu'en septembre, François Hollande avait annoncé que les conditions n'étaient pas réunies pour livrer le premier navire, avant de réaffirmer ses positions en octobre, puis d'annoncer le 25 novembre le report en raison de la situation dans l'est de l'Ukraine. M. Le Drian a rappelé ce vendredi qu'« On ne peut envisager une livraison dans les conditions de tension dans lesquelles nous sommes, avec une Russie qui ne reconnaît pas l'intangibilité des frontières ».
De son côté, après s'être montrée étonnamment conciliante, aujourd'hui la Russie s'impatiente. Ainsi, le ministre russe des affaires étrangères, Serguei Lavrov, a déclaré vendredi à la presse que la France « doit remplir toutes ses obligations », ne cachant pas une certaine lassitude manifestement mêlée d'irritation : « J'en ai assez de cette question. C'est un problème de réputation pour la France. Ils doivent remplir toutes leurs obligations selon le contrat », a-t-il déclaré.
De son côté, l'ambassadeur de Russie à Paris, Alexandre Orlov, a enfoncé le clou, et adressé un nouvel avertissement à François Hollande, sur l'antenne de la radio Europe 1, disant « On ne renonce pas. On l'a commandé, on l'a payé, on l'attend », ajoutant que les termes de l'accord entre les deux Etats étaient pour l'instant respectés. «Je ne vais pas révéler tous les secrets, mais le délai prévu par le contrat n'est pas encore expiré. On a encore quelque temps », a déclaré l'ambassadeur, sans apporter davantage de précisions, concluant en disant « Si ces bateaux sont livrés, nous serons heureux. S'ils ne sont pas livrés, si on est remboursés, on sera heureux aussi. Dans tous les cas, ça nous arrange. C'est à la France de prendre sa décision ».
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