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Jour important pour les auditions des commissaires de l'UE

( Source: Xinhua )

01.10.2014 15h29

Les 27 commissaires candidats à la nouvelle Commission de Jean-Claude Juncker comparaîtront cette semaine devant le Parlement européen (PE).

Chacun sera questionné durant trois heures par les députés. Les commissions parlementaires évalueront leurs compétences et leurs connaissances puis le PE décidera lors d'un vote le 22 octobre d'approuver ou non la Commission dans son ensemble.

Le Parlement européen doit approuver la Commission européenne dans son ensemble en session plénière avant qu'elle ne puisse prendre ses fonctions. Une évaluation négative lors de l'audition a déjà par le passé mené au retrait d'une candidature ou à la répartition des portefeuilles.

La plupart des candidatures doivent être entérinées par le PE. Cependant, mercredi, il y aura des audiences très controversées concernant le candidat britannique Jonathan Hill, pour le poste du commissaire pour la stabilité financière, les services financiers et l'union des marchés de capitaux, et le Hongrois Tibor Navracsics, qui sera chargé de l'éducation, de la culture et de la citoyenneté.

Juncker a proposé un collège de commissaires visant à apaiser de nombreux intérêts divergents. Mais la réalisation d'un vote en faveur de l'ensemble de l'équipe dépend d'un "pacte de non-agression" entre les deux plus grands partis du PE, le parti populaire européen (PPE) de centre-droit et les Socialistes & Démocrates (S&D).

Le parti S&D veut une réglementation plus stricte des services financiers et considère Hill comme trop libéral.

La semaine dernière, le président du parti S&D Gianni Pittella a déclaré que dans le cadre des négociations préliminaires, il avait arraché un certain nombre de concessions de la part Juncker. Pittella dit qu'il avait obtenu une "promesse" que Hill serait privé de la responsabilité de la supervision de la rémunération du secteur financier.

Les socialistes veulent un plafond sur "les bonus des banquiers", un enjeu symbolique pour la gauche. Mais malgré la rhétorique anti-financière, il serait dangereux pour le centre-gauche de voter contre le collège uniquement à cause de la nomination de Hill.

Pittella sait très bien que Juncker a nommé Hill pour ce poste économiquement important - celui dans lequel la Grande-Bretagne a sans doute plus d'expérience que n'importe quel autre pays de l'UE - pour tenter de conjurer la menace d'un retrait du Royaume-Uni de l'UE. Rejetant le collège serait l'équivalent d'une option nucléaire pour le parti S&D. Après avoir fait gagner plus de pouvoirs au PE en collaboration avec le centre-droit, il semble imprudent pour le centre-gauche de provoquer l'arrêt de la nouvelle Commission avant même qu'elle n'ait commencé. De plus, ce résultat serait une arme parfaite pour les populistes anti-UE qui pourraient démontrer qu'en réalité l'ensemble du projet européen est impraticable.

Mais il pourrait s'avérer qu'un grand nombre de députés votera contre Navracsics. Il est membre du gouvernement de droite de Viktor Orban qui fait face à de nombreuses critiques pour sa politique en termes de tolérance et de liberté d'expression en Hongrie, malgré sa grande popularité auprès des électeurs.

Le titre officiel du poste désigné de Navracsics - Education, Culture, Jeunesse et Citoyenneté - implique la tutelle de la liberté d'expression et les libertés civiles dans l'UE. Pourtant, le patron de Navracsics, Viktor Orban, a déclaré en juillet que la crise financière a montré que "les États démocratiques libéraux ne peuvent pas rester compétitives au niveau mondial".

A la grande consternation des autres dirigeants de l'UE, il a ajouté que la base de "l'état hongrois récemment organisé est une société basée sur le travail qui n'est pas libérale dans sa nature".

En réalité, la Hongrie est beaucoup moins influente que le Royaume-Uni, et le gouvernement actuel à Budapest a peu d'amis dans l'UE. Par conséquent écarter Navracsics et remanier le collège seraient plus facile et politiquement beaucoup moins dommageable pour la nouvelle Commission.

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