Des responsables politiques occidentaux jettent de l'huile sur le feu des violences à Hong Kong

Lorsque Hong Kong a été submergée par une terreur noire, certains hommes politiques occidentaux ont délibérément fermé les yeux sur les violences des émeutiers et pointé du doigt la police et le gouvernement local, ce qui démontre leur hypocrisie et deux poids et deux mesures.

Un peu plus tôt cette semaine, la sous-secrétaire d'Etat britannique en charge de l'Asie et du Pacifique, Heather Wheeler, a menacé de faire voter un projet de loi permettant de sanctionner toute personne commettant de graves violations des droits de l'Homme ou y portant atteinte. Ses propos ont visé de hauts responsables de la Région administrative spéciale de Hong Kong (RASHK) et de la police du territoire.

Il est ridicule que cette responsable britannique ait utilisé le terme "droits de l'Homme" sans aborder la véritable crise des droits de l'Homme que Hong Kong traverse.

Lorsqu'on définit les droits de l'Homme, des notions telles que le droit à la vie, la liberté d'opinion et le droit au travail et à l'éducation semblent primordiales. Mais ces droits-là n'existent plus à Hong Kong à cause des atrocités commises par les émeutiers.

Quand Lo, un éboueur de 70 ans, a été tué alors qu'il faisait face à des émeutiers jetant des briques, qui est venu protéger le droit à la vie de ce travailleur âgé innocent qui ne semblait même pas parler aux voyous vêtus de noir?

Quand Yiu, un chauffeur de taxi, a été tabassé pour avoir proclamé être un ressortissant chinois jusqu'à ce que son visage soit ensanglanté, les yeux gravement meurtris et enflés, y a-t-il eu un responsable politique étranger comme Mme Wheeler pour appeler à défendre sa liberté d'opinion?

Lorsque des émeutiers ont vandalisé des magasins, bloqué des routes, mis le feu à des stations de métro et incendié des rames, transformé les universités en forteresses et forcé la suspension des cours, pourquoi Mme Wheeler n'a-t-elle pas défendu le droit du grand public au travail et l'éducation?

Certains responsables politiques américains se sont montrés encore plus absurdes.

La Chambre des représentants des Etats-Unis a adopté la soi-disant Loi sur les droits de l'Homme et la démocratie à Hong Kong, tandis que le Sénat accélère le processus d'adoption de celle-ci.

Le sénateur américain Marco Rubio, qui a déposé ce texte de loi, a affirmé que sa démarche visait à adresser un message de soutien aux "Hongkongais dans leur lutte".

Cela signifie-t-il que les Etats-Unis, à considérer que l'ensemble du pays puisse être représenté par un seul sénateur, se tiennent aux côtés de ceux qui, le visage masqué, demeurent impunis après des actes de vandalisme, des incendies et des attaques physiques odieuses sur d'autres personnes?

Se tiennent-ils aux côtés des émeutiers qui ont versé du liquide inflammable sur un homme de 57 ans ayant une opinion politique différente, avant de l'enflammer? Sont-ils avec eux quand leur victime se trouve dans un état critique à l'hôpital avec des brûlures au deuxième degré sur 50% de son corps?

Se tiennent-ils aux côtés des émeutiers qui ont plongé l'économie de Hong Kong dans l'abîme? Le taux de chômage dans les secteurs liés à la consommation et au tourisme à Hong Kong a grimpé à 4,9% au cours de la période juillet-septembre. Cela signifie que beaucoup d'habitants ont perdu leur emploi et qu'il sera difficile pour leur famille de joindre les deux bouts dans une ville où le coût de la vie est déjà élevé.

Or, certains de ces responsables politiques américains n'ont rien fait pour que ces émeutiers soient punis, voire les condamner. Au contraire, Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants, a qualifié les manifestations de "magnifique image" à contempler.

Veulent-ils vraiment pareille magnifique image à contempler dans leur propre pays?

Jeudi, le président chinois Xi Jinping a déclaré que la tâche la plus urgente pour Hong Kong à l'heure actuelle était de mettre fin aux violences et au chaos et de rétablir l'ordre. C'est aussi le souhait commun de millions de civils à Hong Kong.

Si les hommes politiques occidentaux souhaitaient vraiment que Hong Kong continue d'avancer et de fleurir de nouveau à l'avenir, ils devraient cesser immédiatement de soutenir les émeutiers, tant en paroles qu'en actes, et aider à rétablir la paix dans cet endroit où vivent et travaillent de nombreux Américains, Européens et autres ressortissants étrangers.