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Un homme incendié alors que les émeutiers intensifient les actes de violence à Hong Kong

le Quotidien du Peuple en ligne | 12.11.2019 16h31

Hong Kong a été témoin le 11 novembre de l'un des incidents les plus inquiétants parmi les manifestations en cours qui ont éclaté pour la première fois à la mi-juin, après qu'un homme a été incendié par un élément radical masqué.

Comme le montre une vidéo qui circule en ligne, les vêtements de cet homme ont été enflammés par un manifestant radical après avoir été aspergés d'un produit accélérant alors qu'il se disputait avec plusieurs autres sur une passerelle piétonne à Ma On Shan, dans les Nouveaux Territoires. D'après la vidéo, lors de la confrontation, l'homme, vêtu d'une chemise verte, s'est disputé avec les manifestants et leur a dit qu'ils étaient tous chinois.

Un homme qui s'est querellé avec des émeutiers est aspergé de liquide inflammable et incendié, le 11 novembre à Hong Kong lundi. (Photo fournie à China Daily)

Souffrant de graves brûlures, il se trouve dans un état critique à l'hôpital. Son agresseur se serait échappé.

Une autre vidéo a montré plus tôt que l'homme à la chemise verte essayait d'empêcher certains manifestants de vandaliser la station de métro Ma On Shan.

De son côté, la directrice de l'exécutif de la Région administrative spéciale de Hong Kong, Carrie Lam Cheng Yuet-ngor, a souligné le même jour que le gouvernement de la RASHK ne cédera pas à la violence des émeutiers et ne donnera pas suite à leurs demandes. Les émeutiers ne réussiront jamais, a-t-elle dit.

« Si certains pensent qu'en poursuivant l'escalade de la violence, le gouvernement de la RAS de Hong Kong cédera à la pression pour satisfaire les soi-disant revendications politiques, alors je fais ici cette déclaration de manière forte et claire, cela ne se produira pas », a déclaré Mme Lam.

Elle a fait cette remarque en s'adressant à une conférence de presse après que des émeutes dans la ville aient fait des dizaines de blessés parmi les habitants le 11 novembre. Mme Lam a répété que la violence n'apporterait aucune solution aux problèmes actuels de Hong Kong. Elle a appelé toutes les personnes vivant dans la RASHK, quelles que soient leurs opinions politiques, à convenir que la priorité est de mettre fin à la violence et de rétablir le calme dans la ville le plus rapidement possible.

Lors d'une autre conférence de presse le 11 novembre après-midi, la police a confirmé l'attaque contre cet homme et l'a qualifiée d'« inhumaine ». Condamnant fermement l'attaque, un représentant de la police a reproché au suspect de « ne pas avoir tenu compte de la vie d'autrui dans l'expression d'une position politique ».

La police enquête sur l'affaire. A la date du 11 novembre à 18 heures, personne n'avait encore été arrêté, a-t-elle annoncé.

L'attaque a été condamnée par des personnalités. Kennedy Wong Ying-ho, avocat, a déclaré que l'incident était « absolument choquant », car le manifestant radical a attaqué quelqu'un qui n'avait même pas eu de conflit physique avec lui, notant que l'auteur de l'agression pourrait être inculpé de tentative de meurtre, un chef d'accusation passible d'une peine maximale de réclusion à perpétuité.

Lau Siu-kai, vice-président de l'Association chinoise des études hongkongaises et macanaises, a déclaré que cet incident montre que les radicaux motivés par leurs émotions, souvent armés d'objets dangereux, constituent un grave danger pour les citoyens non armés. Exhortant les émeutiers à faire preuve de plus de respect pour la sécurité des autres, M. Lau a également appelé les autorités à prendre des mesures plus puissantes et efficaces pour réprimer la violence et protéger la sécurité publique.

Une nouvelle série de violences

Hong Kong a connu une nouvelle vague de violences le 11 novembre, quand les manifestants ont attaqué et vandalisé de nombreuses installations publiques, stations de métro et campus universitaires.

En plus de mettre le feu à l'Université polytechnique de Hong Kong, ils ont également vandalisé des installations de l'Université baptiste de Hong Kong, où ils ont ciblé des magasins tels que Pacific Coffee et une cantine scolaire appartenant à la chaîne de restaurants Maxim's. Pacific Coffee appartient à un groupe de la partie continentale de la Chine et la fille aînée du fondateur de Maxim's a récemment exprimé son opposition à la violence des manifestants.

Lundi matin, deux bombes à essence ont été lancées dans un wagon rempli de passagers à la gare de Kwai Fong. Les manifestants ont également lancé des bombes à essence dans la station de Tung Chung et ont mis le feu à la station de Heng On. 25 stations du réseau MTR ont dû fermer temporairement et plusieurs lignes de métro ont suspendu leur service, a indiqué MTR Corp dans un communiqué.

Enfin, à cause du chaos de lundi, presque toutes les universités de la ville ont suspendu leurs cours.

(Rédacteurs :孙晨晨, Xiao Xiao)
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