Flash :

Libye : 29 personnes tuées dans des affrontements violents à Benghazi Cameroun : l'hélicoptère d'une mission de l'armée cible de tirs d'armes de Boko Haram Congo : Hugues Ngouélondélé élu maire de Brazzaville pour la 3ème fois Nigeria : Jonathan birguera un deuxième mandat présidentielle Mali : ouverture prochaine de procès sur des affaires de corruption Le président algérien Bouteflika reçoit le ministre des AE égyptien La Zambie rend public le projet de Constitution final Centrafrique : 30 morts dans une attaque attribuée à des hommes de la Séléka Nigeria: les accusations d'abus des droits de l'homme contre l'armée sont fausses L'Algérie réfute des propos l'accusant d'entraver l'enquête sur l'assassinat des moines de Tibehirine en 1996 Une vice-Première ministre chinoise rencontre une délégation suédoise La direction du Parti est la garantie la plus fondamentale pour l'Etat de droit Le PCC promet de promouvoir l'application et l'interprétation de la Constitution La Chine est vivement préoccupée par le déploiement d'un radar bande X au Japon Chine : le PCC établit un plan concernant l'état de droit Le tireur d'Ottawa voulait aller au Moyen-Orient et semblait être « mentalement instable » Le PCC doit diriger la Chine pour promouvoir l'Etat de droit La Chine et l'ASEAN discuteront de l'élaboration d'un code de conduite en mer de Chine méridionale La Chine salue la participation de l'Inde à la BAII Remise des prix Points de lumière 2014 à l'ambassade de Chine aux Etats-Unis

Beijing  Très nuageux  28℃~16℃  City Forecast
Français>>Afrique

L'Algérie réfute des propos l'accusant d'entraver l'enquête sur l'assassinat des moines de Tibehirine en 1996

( Source: Xinhua )

24.10.2014 13h29

Le ministre algérien de la Justice, garde des Sceaux Tayeb Louh a nié en bloc jeudi les propos tenus par les juges français accusant son pays d'entraver l'enquête qu'ils mènent sur l'assassinat en mai 1996 de sept moines trappistes, après qu'ils eurent été enlevés de leur monastère situé dans la localité de Tibehirine, relevant de la province de Médéa (80 km au sud-ouest d'Alger).

"La justice algérienne fait son travail. D'ailleurs, un juge algérien est actuellement à Paris dans le cadre de cette enquête", a rétorqué M. Louh, à une question d'un journaliste en marge d'une séance plénière consacrée aux questions orales au Sénat.

Selon le ministre, "les procédures judiciaires entamées dans le cadre de cette enquête se font normalement". Et de rappeler que cette enquête est "chapeautée par un juge algérien".

Selon la radio France Inter, les deux juges français en charge du dossier et les experts qui les accompagnaient la semaine dernière pour exhumer les têtes des sept moines sont repartis en France déçus, et les proches de ces victimes sont "en colère", parce qu'Alger a refusé de les laisser repartir avec les scellés.

Les juges français voulaient à travers des prélèvements sur les têtes des moines confirmer si ces derniers étaient égorgés ou décapités après leur mort.

Le fait de déterminer comment sont morts les moines ne permettra pas en soi de trancher entre la version officielle, un assassinat par le Groupe islamique armé, et d'autres hypothèses autour d'une bavure ou d'une manipulation de l'armée algérienne. Mais cet élément permettrait aux juges Marc Trévidic et Nathalie Poux d'accréditer ou d'écarter certains témoignages, explique France Inter.

Le 21 mai 1996, un communiqué du Groupe islamique armé (GIA, un groupe qui semait la terreur en Algérie dans les années 90) annonçait l'exécution des moines, un mois après leur enlèvement.

Neuf jours plus tard, les têtes des moines ont été retrouvées au bord d'une route non loin de Médéa, tandis que le lieu où sont les restes des corps demeure inconnu. Depuis, leurs familles ne cessent de demander la vérité sur les circonstances exactes de leur assassinat.

Ces familles ont même demandé au président français François Hollande lorsqu'il a effectué une visite fin décembre en Algérie, "d'intervenir à nouveau afin de lever les entraves apportées à la poursuite de l'instruction".

Pour sa part, Alger avait longtemps considéré que la venue d'un juge français pour enquêter sur une affaire qui s'est déroulée sur son territoire, et de surcroît vouloir impliquer son armée et discréditer des terroristes, relevait de l'ingérence et de la mauvaise-foi.

  • Nom d'utilisateur
  • Anonyme

Sélection de la rédaction

Les Articles les plus lus |Sondage

Pages spéciales