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Des officiels du Shaanxi reconnus coupables de falsification des données de qualité de l'air

le Quotidien du Peuple en ligne | 25.10.2016 15h05

Selon les médias locaux qui ont rapporté la nouvelle le 25 octobre, plusieurs officiels de Xi'an, capitale de la Province du Shaanxi, ont été arrêtés pour avoir falsifié les statistiques de la pollution de l'air, une détérioration de la qualité de l'air étant susceptible de compromettre leur carrière.

Un de ces officiels, du nom de Li, aurait conservé par devers lui la clé d'une station locale de surveillance de la qualité de l'air, et aussi copié le code du système informatique de la station. D'après le Chinese Business View, un quotidien de Xi'an, Li, ainsi que d'autres employés, seraient également entrés furtivement à plusieurs reprises dans la station de surveillance sans autorisation, recouvrant les capteurs avec du coton pour modifier leurs chiffres de qualité de l'air.

« Les échantillonneurs d'air doivent être exposés à l'air pour recueillir des données précises. L'utilisation de coton pour les couvrir filtre effectivement les polluants, ce qui conduit à des données fausses », a confié au Chinese Business View un initié anonyme.

Mais les statistiques truquées ont eu tôt fait d'attirer l'attention du Centre National de Surveillance de l'Environnement de Chine, qui a mené une enquête approfondie et trouvé la cause de l'anomalie. Li, ainsi que plusieurs autres responsables, sont maintenant en garde à vue.

« Si la qualité de l'air local diminue, les responsables à qui incombait auparavant cette responsabilité sont susceptibles d'être punis en conséquence. Ces officiels ont falsifié les statistiques afin d'éviter d'être sanctionnés », a dit une autre source anonyme au Chinese Business View.

En raison de la grave pollution atmosphérique en Chine, des stations de qualité de l'air ont été créées dans tout le pays pour détecter les polluants. Installées principalement dans les grandes villes, ces stations surveillent les niveaux d'ozone, d'oxydes d'azote, de composés organiques volatils et autres paramètres météorologiques. Les données sont utilisées par les autorités de protection de l'environnement chinoises pour comprendre les causes de la pollution de l'air et améliorer la surveillance.

(Rédacteurs :Guangqi CUI, Wei SHAN)
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