Dernière mise à jour à 08h30 le 16/08
Le Musée des femmes de réconfort de l'allée Liji, à Nanjing, a commencé à rassembler des informations sur les bordels militaires, aussi appelés "maisons de réconfort", établis par les Japonais durant la Seconde Guerre mondiale.
L'enquête aboutira à un dossier complet des crimes de guerre du Japon, selon le conservateur du musée Su Zhiliang, et les preuves seront utilisées en tant que pièces justificatives pour l'actuelle demande de faire inclure la documentation sur les femmes de réconfort au Registre de la mémoire du monde, créé dans les années 1990 par l'UNESCO.
Une exposition et un rapport sur les découvertes du musée sont prévus pour l'année prochaine.
Le musée a été construit sur le site d'un bordel militaire japonais, qui a été établi après que les troupes japonaises ont occupé Nanjing à la fin de 1937, a indiqué M.Su. Il existait environ 60 bordels à Nanjing au plus fort de l'occupation par le Japon.
Le musée a ouvert ses portes en décembre 2015 et possède une collection de plus de 1.600 objets et 19 vidéos. Plus de 20.000 personnes ont visité ce musée depuis son ouverture.
L'enquête se déroule en trois étapes : collecter les plans, cartes, photos et vidéos sur les "maisons de réconfort" à Nanjing, interviewer les femmes de réconfort et les témoins, et interviewer ceux qui vivaient près des "maisons de réconfort".
Des ONG de huit pays et régions, tels que la Chine, la République de Corée et l'Indonésie, travaillent ensemble pour la nomination.