L'organisation par la Russie de la Coupe du monde de la FIFA de 2018 n'est pas menacée, en dépit des tentatives occidentales d'isoler Moscou, a déclaré vendredi le président russe Vladimir Poutine.
"La seule approche correcte est de laisser le football et le sport en général en dehors de la sphère politique", a indiqué M. Poutine à l'occasion de la rencontre annuelle de la jeunesse Seliger dans la région de Tver.
M. Poutine a fait l'éloge de la FIFA pour sa fermeté à cet égard, et il a également salué son président Joseph Blatter pour avoir autorisé la réduction de la capacité des stades où se dérouleront les matches.
La FIFA a en effet autorisé la Russie à réduire de 45 000 à 35 000 le nombre de places assises dans les stades afin d'atteindre un taux de remplissage de 100 % lors des matches, a rapporté l'agence de presse Itar-Tass.
M. Poutine a également fait savoir que le gouvernement avait décidé de ne retirer aucune ville participante de la liste des 11 villes russes initialement sélectionnées pour l'organisation des matches.
Plus tôt ce mois-ci, le ministre des Sports russe Vitali Moutko a indiqué qu'on pouvait s'attendre à avoir environ un million de visiteurs pour la Coupe du monde.
Le 11 août, le Premier ministre Dmitri Medvedev a promis que la Coupe du monde 2018 bénéficierait d'un aussi bon niveau d'organisation que celui des Jeux olympiques d'hiver de Sotchi de 2014 malgré les restrictions financières.
La préparation de l'événement nécessite la mise en oeuvre d'environ 300 projets d'infrastructures dans les villes hôtes, ainsi que dans 20 autres villes incluses dans le programme d'hébergement des visiteurs. Le coût total de la Coupe du monde 2018 est estimé à 20 milliards de dollars.