Dernière mise à jour à 09h59 le 07/08
Alors que l'Elysée travaille à la rédaction d'une charte pour encadrer le rôle de l'épouse du président, une pétition intitulée "Contre le statut de Première dame pour Brigitte Macron" a recueilli près de 160.000 signatures dimanche 6 août à la mi-journée.
Les initiateurs de la pétition estiment que la Première dame ne peut pas disposer d'un budget public pour ses activités et qu'un tel statut est contraire à la moralisation de la vie publique. "Il n'y a aucune raison pour que l'épouse du chef de l'Etat puisse obtenir un budget sur les fonds publics. Brigitte Macron dispose à l'heure actuelle d'une équipe de deux à trois collaborateurs, ainsi que de deux secrétaires et deux agents de sécurité et cela est suffisant", a indiqué Thierry Paul Valette, fondateur d'Egalité nationale, un mouvement de lutte contre la corruption, auteur de la pétition.
"Avec un tel statut, la Première dame usera de son rôle comme bon lui semble et ce sera lui reconnaître une existence juridique qui permettrait de bénéficier d'un budget, d'un rôle important, de nombreux collaborateurs, chauffeurs, protection renforcée et autres avantages [...]", a-t-il également indiqué, affirmant "qu'à l'heure où l'Etat souhaite faire des économies dans le budget de l'armée et souhaite moraliser la vie politique", ce statut "pose un problème de conscience nationale".
"Nous dénonçons farouchement toutes les attaques sexistes envers Brigitte Macron et nous ne remettons nullement en cause ses compétences. Cependant, dans une période de moralisation de la vie politique française, au moment du vote d'un décret interdisant aux députés d'employer un membre de leur famille, dans la mesure où nous nous sommes farouchement battus pendant l'élection présidentielle en organisant entre autres le contre-rassemblement à la place de la République en réponse à celui de François Fillon au Trocadéro, nous ne pouvons [...] décemment cautionner l'initiative d'un statut spécifique à l'épouse du Président Macron", estime Thierry Paul Valette.
Lors de sa campagne présidentielle, le chef de l'Etat avait déclaré souhaiter que la Première dame ait "un rôle, un vrai statut, une vraie capacité à faire". "Quand demain nous serons élus, Brigitte aura ce rôle, cette place, cette exigence, pas dissimulée derrière un tweet ou autre cachette, mais à mes côtés", avait-il ajouté.
Les moyens mis à la disposition de la Première dame ont été estimés par la Cour des comptes à 450.000 euros par an en 2014.
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