Dernière mise à jour à 14h07 le 05/08
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A l'heure où beaucoup de nos tradipraticiens africains sont considérés comme de vrais charlatans, et où nos grands-mères préconisent les herbes médicinales que les jeunes générations ignorent, il est intéressant de noter la percée de la médecine traditionnelle chinoise (MTC) par rapport à celle dite moderne, mais les deux évoluant en complémentarité. On ne peut le nier, les faits sont là, la MTC gagne du terrain sur le plan international avec une formation universitaire, à des niveaux avancés.
Que ce soit les herbes, les peaux d'animaux, les racines, ou encore les pierres... Ce sont bien ces ingrédients refoulées par les Africains, qui par le passé avant la venue de la médecine moderne guérissaient pratiquement toutes les maladies, cicatrisaient les plaies et prévenaient contre les risques de morsures de serpents venimeux.
Par manque de statistiques, il est difficile de comparer le taux de mortalité de l'époque de nos ancêtres à celle d'aujourd'hui avec l'apparition de nouvelles technologies et innovations. Néanmoins, l'exemple de la Chine montre bien que les remèdes traditionnels restent efficaces et peuvent être administrés en complément des médicaments actuels.
Si vous visitez, l'Université de médecine traditionnelle chinoise de Beijing, le musée du campus vous apprendra que les ingrédients pour faire des médicaments se trouvent dans notre environnement. Des écosses des arbres, racines, herbes, aux peaux, cornes, queues et os des animaux.
Les maladies comme le diabète, les problèmes cardiovasculaires et nerveux, les fièvres dues aux infections et divers virus, peuvent être guéris à court ou à long terme grâce à la MTC.

L'Afrique doit tirer les leçons du passé
Les vieilles dames africaines qui ont survécu au poids de l'âge continuent d'utiliser les remèdes ancestraux, car elles connaissent leur efficacité.
Mais certaines sont discriminées, traitées de sorcières et d'empoisonneuses. En effet, pour chaque traitement traditionnel ou moderne, il ne faut surtout pas négliger les éventuelles complications en cas d'effets secondaires, de surdosages et autres conséquences. C'est peut-être le problème de la médecine traditionnelle africaine...
Aujourd'hui les traditions les plus ancrées doivent faire face aux avancées technologiques et à la «nouvelle» médecine. Les recherches et processus de fabrication des médicaments passant d'une étape quantitative à celle de la qualité.
La MTC existe depuis plus de 4 000 ans, où des opérations chirurgicales se faisaient, avec comme anesthésie des poudres à base des plantes et d'animaux. La médecine traditionnelle peut vraiment contribuer à l'amélioration de la santé dans le monde en approfondissant les recherches. Cela pourrait également réduire la mortalité due à certaines maladies.
Des universités spéciales ont été créées dans plusieurs pays. Comment savoir si cette médecine peut évoluer en Afrique puisqu'elle y est aussi pratiquée aujourd'hui, mais d'une manière rudimentaire.
Pour les scientifiques, les pays africains doivent davantage collaborer avec les nations les plus avancées et échanger leurs diverses expériences. Les médicaments existent bien, mais encore faut-il qu'ils soient bien dosés, et prescrits efficacement.
La médecine traditionnelle restant la meilleure car elle vise au renforcement des défenses immunitaires.
Blandine NIYONGERE
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