Dernière mise à jour à 08h59 le 09/12
Le Secrétaire à la défense des Philippines a annoncé jeudi qu'il est très peu probable que son pays permettra à l'armée américaine de l'utiliser comme un tremplin pour ce que les Etats-Unis appellent des « patrouilles pour la liberté de navigation » en mer de Chine méridionale, pour éviter de s'opposer à la Chine. Delfin Lorenzana précisé que les navires et aéronefs américains pourraient utiliser des bases de Guam, Okinawa ou partir de porte-avions pour patrouiller dans les eaux contestées. Sous le prédécesseur de l'actuel Président Rodrigo Duterte, Benigno Aquino III, certains avions et navires américains s'arrêtaient aux Philippines en route vers leurs patrouilles contestant les revendications territoriales de la Chine.
Rodrigo Duterte, qui a pris ses fonctions en juin, a pris des mesures pour restaurer les liens avec la Chine et a montré son hostilité à l'égard de l'administration Obama, après que celle-ci ait fait part de ses inquiétudes sur la violente répression des drogues illicites par le gouvernement philippin. Quand il lui a été demandé si les Philippines continueraient d'accueillir des navires et des avions américains en direction des eaux contestées, M. Lorenzana dit que le Président Duterte ne permettra probablement pas que cela se produise « afin d'éviter tout acte de provocation pouvant exacerber les tensions en mer de Chine méridionale. C'est peu probable ».
« Nous allons éviter cela pour le moment », a déclaré M. Lorenzana. « De toute façon, les États-Unis peuvent voler là-bas depuis d'autres bases ». Les responsables américains n'ont pas commenté immédiatement. Le commandant des forces américaines dans le Pacifique, l'amiral Harry Harris, a déclaré le mois dernier que, malgré la rhétorique du Président Duterte, la coopération militaire avec Manille n'a pas changé. Le Président philippin a néanmoins publiquement menacé de réduire les engagements militaires des Philippines avec les États-Unis, notamment en retirant un plan de patrouilles conjointes avec la marine américaine dans les eaux contestées, dont il dit que la Chine s'y oppose.
Les actions de Rodrigo Duterte sont devenues un obstacle aux efforts américains pour réaffirmer leur présence en Asie, bien que l'armée américaine ait dit qu'elle continuerait à patrouiller dans l'une des voies navigables commerciales les plus fréquentées du monde. Après que le Président Duterte ait rencontré le Président chinois Xi Jinping à Beijing en octobre, la Chine a autorisé les Philippins à pêcher dans la zone contestée de l'île Huangyan, dont la Chine a repris le contrôle en 2012 après une confrontation tendue avec les navires du gouvernement philippin. Signe de la détente entre les deux pays, mis à part le relâchement des tensions à Huangyan, les navires des garde-côtes chinois ne bloquent désormais plus les navires de ravitaillement philippins se trouvant dans la zone de l'atoll Ren'ai, plus au Sud dans les îles chinoises Nansha, a également précisé M. Lorenzana.
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