Flash :

La Grèce n'a pas la volonté de parvenir à un compromis, selon Merkel Juncker appelle les Grecs à voter oui aux propositions du trio plus l'Eurogroupe Crise en Grèce : les banques du pays fermées jusqu'à la fin de la semaine Accident d'un bus scolaire britannique en Belgique : un mort, une quinzaine de blessés La Commission européenne propose un investissement de 13,1 milliards d'euros dans les infrastructures de transport La marine israélienne saisit un bateau à destination de Gaza Crise grecque : la France "n'a rien à craindre" de ce qui pourrait se produire La Chine et l'UE s'engagent à coopérer plus étroitement sur le changement climatique La France est "toujours disponible" pour la reprise du dialogue avec la Grèce La Chine est un détenteur de bons européens responsable Li Keqiang: La Chine prête à interagir avec le plan d'investissement de Juncker Chine : 36.000 suspects arrêtés en 2014 pour crimes liés aux aliments et médicaments La Chine mobilise des soldats dans les zones touchées par les inondations Syrie : plus de 3.000 personnes tuées par l'EI en un an Manuel Valls: La France et la Chine ont à travailler pour approfondir leur partenariat stratégique Chine : l'incendie dans un parc aquatique de Taiwan fait un mort Six morts à la suite d'un incendie dans le Henan France/attentat en Isère : Yassin Salhi transféré dans les locaux de la Sous-direction anti-terroriste La Chine exhorte les Etats-Unis à considérer de manière objective la question de la mer de Chine méridionale Grèce : les banques resteront fermées jusqu'au 6 juillet

Français>>International

Juncker appelle les Grecs à voter oui aux propositions du trio plus l'Eurogroupe

( Source: Xinhua )

30.06.2015 08h48

Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, est monté au créneau lundi pour appeler les Grecs à voter oui lors du référendum sur les remèdes prescrits par trois institutions (la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international) plus l'Eurogroupe à la crise grecque.

La crise grecque s'accélère depuis la semaine dernière avec le retrait d'Athènes des négociations avec les trois institutions et l'Eurogroupe sur une assistance financière en faveur de la Grèce, qui réclame un nouveau prêt de 7,5 milliards d'euros, et sa décision concernant l'organisation d'un référendum sur les conditions associées à cette aide telles que la rigueur dans la politique fiscale, l'austérité dans les finances et des réformes dans la sécurité sociale. Le référendum est prévu pour le 5 juillet, c'est-à-dire, au-delà de la date butoir du 30 juin pour Athènes de rembourser 1,5 milliard d'euros au Fonds monétaire international.

Dans sa réaction, l'Eurogroupe a arrêté les arrangements de l'actuelle assistance financière pour la Grèce, serrant le robinet des transferts vers cette dernière. Dimanche soir, Athènes a annoncé le contrôle des capitaux.

La Grèce risque ainsi le défaut de paiement et une sortie de la zone euro, qui comprend actuellement 19 Etats membres.

M. Juncker a demandé aux Grecs de voter oui, "parce que se dégagera à partir du vote du peuple grec un signal pour la Grèce et pour les autres Etats membres de la zone euro". "Je ne laisserai jamais le peuple grec tomber, et je sais que le peuple grec ne veut pas laisser tomber l'Union européenne", a-t-il dit.

Comme l'un des architectes de la monnaie unique européenne, M. Juncker a souhaité que la zone euro "reste à 19 et soit plus nombreuse au cours des années et décennies à venir".

Il a affirmé "profondément affligé, attristé" et "trahi" par le spectacle qu'en une seule nuit, "la conscience européenne a pris un sacré coup" dans le contexte de la crise grecque. "La bonne volonté s'est quelque peu évaporée. Des égoïsmes, parfois des jeux tacticiens voire populistes, ont pris le dessus", a commenté M. Juncker.

Il a insisté sur "l'union des bonnes volontés contre la division des égoïsmes nationaux", plaidant pour "une Europe de la réconciliation, une Europe du compromis".

Selon cet ancien président de l'Eurogroupe, la crise grecque n'est pas un jeu de poker-menteur. "Il n'y en a pas un qui gagne et un autre qui perd. Soit on est tous gagnants, soit on est tous perdants", a-t-il dit. "Pour moi, la sortie de la Grèce de la zone euro n'a jamais été et ne sera jamais une option", a déclaré M. Juncker.

Il a dénoncé l'annonce du référendum de façon unilatérale et "la volonté de faire campagne sur le non à l'accord" à conclure entre le trio plus l'Eurogroupe et la Grèce. "Jouer une démocratie contre 18 autres, ce n'est pas une attitude qu'il convient à la grande nation grecque", a ajouté M. Juncker.

Il a expliqué que les propositions des trois institutions plus l'Eurogroupe créeraient "plus d'équité sociale, plus de croissance et une administration publique transparente", tout en assurant qu'il n'y aurait pas de "coupe de salaire" ni "coupe de pension".

M. Juncker a réitéré la nécessité de répondre à la préoccupation des Grecs et de conclure un accord avec les autorités d'Athènes, ainsi que de "créer, et c'est important, au même moment les conditions correctes pour un accord unanime avec toutes les 18 démocraties qui prêtent des milliards (d'euros) de leurs contribuables à la Grèce".

  • Nom d'utilisateur
  • Anonyme

Sélection de la rédaction

Les Articles les plus lus |Sondage

Pages spéciales