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Un transfert d'énergie positive pour la stabilité financière mondiale

le Quotidien du Peuple en ligne | 17.07.2017 11h22

La Conférence nationale sur le travail financier, qui a eu lieu les 14 et 15 juillet, et qui a adopté des dispositions globales pour les travaux de la Chine en matière financière pour la période actuelle et future, s'est retrouvée au centre de l'attention mondiale. Servir l'économie réelle, prévenir et contrôler les risques financiers, approfondir la réforme financière, promouvoir le développement sain d'un cycle économique et financier vertueux.... toute une série de mots-clés, qui ont des répercussions sur la scène économique et financière mondiale. D'une manière générale, l'opinion publique internationale a souligné l'importance de ces dispositions, et a davantage compris encore la signification positive de ces initiatives prises par la Chine pour la promotion du développement économique mondial.

Il y a un dicton qui dit que le monde est une vaste histoire de finances. Les paroles prononcées dans l'important discours donné à cette occasion par le Secrétaire général Xi Jinping, qui a souligné que « Les finances sont les veines de l'économie réelle, servir l'économie réelle est la vocation des finances, c'est l'objectif de la finance, mais aussi une mesure fondamentale pour se prémunir contre les risques financiers », « prévenir les risques financiers systémiques est le thème éternel du travail financier », constituent à cet égard, d'un point de vue historique, de profondes perspectives aux yeux des gens.

La crise financière qui a balayé l'Asie y a 20 ans est, aujourd'hui encore, un souvenir douloureux encore bien présent dans la mémoire de nombreux pays. Tout a commencé avec une folie spéculative de la part des prédateurs financiers internationaux et la forte dépréciation du Baht thaïlandais, puis ce furent, comme dans un jeu de dominos, les monnaies de la Malaisie, de Singapour, de la Corée du Sud et d'autres économies qui s'effondrèrent dans une dévaluation générale, dont de nombreuses économies d'Asie et d'Europe souffrirent. Peut-être fut-ce la première fois que beaucoup de gens prirent conscience de l'« effet d'une épée à double tranchant » de la mondialisation économique, et plus encore de la nécessité, à l'ère de la mondialisation, de mettre davantage l'accent sur la sécurité financière.

Pour les différents pays, l'ère de la mondialisation économique constitue une mise à l'épreuve permanente de leur sagesse, de leur capacité et de leur responsabilité pour éviter et résister aux risques financiers et même aux crises financières. Les gens se souviennent encore que, face à la crise financière asiatique, certains pays choisirent de s'accrocher à leurs propres intérêts, certains laissant même filer la dette nationale et désinvestissant, avec pour résultat d'encourager le développement de la crise. A cette époque, la Chine avait elle-même également été confrontée à de nombreux défis, et les observateurs du monde entier avaient alors estimé presque à l'unanimité qu'elle allait déprécier le Yuan afin de se protéger. Cependant, la Chine fit un choix « incroyable », et quitte à ce que ses exportations en pâtissent, elle choisit plutôt de ne pas dévaluer sa monnaie, créant des conditions extérieures favorables pour permettre aux pays de l'Asie du Sud-est de stabiliser leur situation financière et de rétablir leur développement économique.

Cette action décisive de la Chine, qualifiée par les médias étrangers de « construction d'un solide pare-feu », permit d'empêcher la propagation de la situation de crise. A cette époque, le Président français Jacques Chirac et le Premier ministre britannique Tony Blair exprimèrent leur admiration, soulignant que « Beijing était un pilier de stabilité et de comportement responsable ». Paul Grunwald, économiste en chef pour l'Asie-Pacifique à l'agence de notation Standard & Poor's avait quant à lui déclaré que « Tout le monde craignait une escalade de la crise en Asie, mais l'approche de la Chine visant à maintenir un taux de change stable est devenue une grande source de stabilité régionale ».

Du point de la philosophie individualiste occidentale, le comportement de la Chine peut sembler apparemment inexplicable. Mais les points forts, où l'on remarque notamment un modèle remarquable, une grande sagesse, ont donné de la Chine l'image d'un grand pays responsable, mais aussi jeté des bases solides pour le développement à long terme des pays d'Asie. Après la crise, les pays asiatiques, afin de maintenir un développement économique durable, ont changé leur fusil d'épaule, mettant désormais l'accent sur l'établissement d'un mécanisme à long terme plutôt que sur une simple gestion de la crise, poursuivant et soutenant avec détermination l'accélération de la coopération régionale en Asie de l'Est, encourageant la coopération tous azimuts entre les pays de la région dans les domaines de la politique, des finances, du commerce, des transports, du tourisme et d'autres encore. Lorsque la crise financière asiatique a éclaté, nombre d'observateurs avaient prédit que l'économie asiatique serait mise à genoux. Mais les faits ont démontré le contraire et détruit toutes les prévisions pessimistes : après des années d'efforts, les économies des pays d'Asie de l'Est ont commencé à se redresser en 1999, et en 2000 elles arrivaient déjà à maintenir un développement économique stable. Le journal singapourien « Lianhe Zaobao » avait écrit « Se développer en s'appuyant sur le vent d'Est de la Chine ». De son côté, Bloomberg a donné son évaluation exprimant un point de vue spécial sur la crise financière en Asie 20 ans après, disant « Aujourd'hui, quand on regarde en arrière sur l'histoire, il y a un nouveau signal : un nouvel ordre économique mondial a commencé à émerger. A présent, ce nouvel ordre arrive déjà. La Chine possède la deuxième plus grande économie du monde, c'est la plus grande nation commerçante. Il y a 20 ans, elle pouvait à peine rêver d'avoir un siège de VIP au sein de la finance mondiale.

Pour sa part, le Secrétaire général Xi Jinping a insisté sur la nécessité de mieux saisir les principes importants pour faire un bon travail financier, ce qui a un sens distinctif du point de vue de notre époque et du monde : « revenir à l'essentiel, pour répondre aux besoins du développement économique et social », « optimiser la structure et améliorer les marchés financiers, les institutions financières, les systèmes de produits financiers », « renforcer la supervision et améliorer la capacité de se prémunir contre les risques financiers », « dans une optique axée sur le marché, faire jouer à celui-ci un rôle décisif dans l'attribution des ressources financières ». Aux yeux des médias internationaux, cette initiative, c'est le « bon remède » adopté par la Chine pour améliorer la construction du système financier du pays, et cela peut être poursuivi pour que la Chine transfère sa propre énergie positive au monde. Cette Chine qui incarne la responsabilité, le respect des principes, le suivi des tendances générales, le courage d'agir, constitue un énorme point positif dans la promotion de la reprise et de la stabilité de l'économie mondiale.

(Rédacteurs :Guangqi CUI, Wei SHAN)
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