La facture annuelle pour la congestion du trafic dans la capitale chinoise s'élèverait à plus de 70 milliards de yuans (11,3 milliards de dollars).
Selon une récente étude menée par l'Institut de recherche national de développement de l'Université de Beijing, 80% des pertes totales étant liées au gaspillage de temps dans les longues files d'attente du trafic, 10% au gaz et 10% aux dommages environnementaux.
Des données établies par le ministère des Transports de Beijing ont indiqué qu'en 2013, la durée moyenne de la congestion quotidienne de la capitale se portait à une heure et 55 minutes, soit 25 minutes de plus qu'en 2012.
Les déchet du gaz augmentent rapidement du fait que de plus en plus de voitures se retrouvent sur les routes. En 2013, 21,98 millions de véhicules ont été vendus en Chine, une hausse de 14% par rapport à 2012.
Le temps de marche au ralenti s'ajoute également au problème environnemental de Beijing par l'augmentation des émissions polluantes.
Il y a quelques années, la ville a commencé à s'attaquer sérieusement à ce fléau En introduisant notamment en 2011, un système de loterie pour freiner le nombre de véhicules achetés. La municipalité a également lancé une politique visant à interdire les voitures privées, une journée par semaine, en fonction du dernier chiffre de la plaque d'immatriculation. Beijing a établi des restrictions sur le nombre de véhicules venant de l'extérieur de la ville et augmenté les frais de stationnement dans les zones urbaines. Toutefois, ces mesures ne sont pas suffisantes pour réduire de manière conséquente les embouteillages.
De plus, les embouteillages sont également devenus un problème pour les villes de troisième et quatrième rang, d'après un rapport publié conjointement par CCTV, le Bureau national des statistiques et l'administration postal.
A l'avenir, Beijing va poursuivre l'étude de politiques économiques appropriées et utiliser la technologie pour construire une ville intelligente et améliorer l'expérience de la circulation publique.