Dernière mise à jour à 16h00 le 26/05

Page d'accueil>>Culture

Un festival de la photographie à 2000 mètres d’altitude

le Quotidien du Peuple en ligne | 26.05.2016 15h25
  • Un festival de la photographie à 2000 mètres d’altitude

    1/6Premier prix : Chen Xilong.

  • Un festival de la photographie à 2000 mètres d’altitude

    2/6Deuxième prix : Feng Yehong.

  • Un festival de la photographie à 2000 mètres d’altitude

    3/6Deuxième prix : Dai Jianfeng.

  • Un festival de la photographie à 2000 mètres d’altitude

    4/6Troisième prix : Zeng Yonghua.

  • Un festival de la photographie à 2000 mètres d’altitude

    5/6Troisième prix : Wang Jian.

  • Un festival de la photographie à 2000 mètres d’altitude

    6/6Troisième prix : Guo Jianlin.

Yann Layma, un photographe français, a visité la Chine depuis 1985 et a découvert les paysages sublimes des rizières en terrasse dans le comté de Yuanyang de la province du Yunnan (sud de la Chine) en 1993. C'est grâce à une permission spéciale délivrée par l'ambassade de Chine à Paris que Yann a pu accéder à ce terrain qui était à l'époque fermé au tourisme et peu connu du monde extérieur.

Ces rizières sont entrées au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2013. Nombre d'amateurs et de professionnels de photographie s'y sont rendus, passionnés par cet ancien mode de l'agriculture. En 2014, une première biennale de photographie s'est tenue à Yuanyang dans le but de promouvoir et de préserver cette tradition agricole, avec entre autres une exposition de Yann Layma.

Cette année a lieu la deuxième édition du festival qui attire des milliers de photographes au mois de mars. C'est la saison idéale quand les rizières « suspendues » de Yuanyang sont gorgées d'eau sur des pentes de 15 à 75 degrés. Une telle vue suscite un sentiment d'admiration pour la grandeur du peuple Hani dont les agriculteurs, depuis plus de mille ans, à main nue, à l'aide seulement de buffles d'eau et grâce à l'abondance de sources d'eau non polluées, ont sculpté à flanc de montagne ces terrasses de culture pour assurer leur subsistance.

A 2000 mètres d'altitude, l'ouverture du festival a été suivie par des spectacles de chants et de danses des minorités ethniques locales, principalement des Yi et des Hani, tandis que la population locale et les touristes pouvaient visiter les expositions de photo en plein air.

Un autre site d'exposition se situe à deux heures de route montagneuse à Duoyishu, fameux pour ses levers de soleil, proche d'un hôtel haut de gamme en bordure de route, dont les chambres ont vue sur l'étendue formidable de rizières, complété par une promenade-observatoire qui serpente sur trois niveaux. Un autre site appelé « La Gueule du tigre » – Laohuzui, représente la plus grande plateforme d'observation des rizières du Yuanyang.

Les expositions de cette biennale consistent principalement à laisser s'exprimer les photographes de la région, d'où ces concours de photos de paysage et des documentaires sur la vie des cultivateurs, sur l'artisanat et les coutumes des ethnies Yi et Hani.

(Source : www.loeildelaphotographie.com) 

(Rédacteurs :Qian HE, Guangqi CUI)
Partez cet article sur :
  • Votre pseudo
  •     

Conseils de la rédaction :