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La Chine souligne les responsabilités de chacun dans le problème de la péninsule coréenne

le Quotidien du Peuple en ligne | 07.03.2016 09h45

« Je pense personnellement qu’actuellement un conflit (dans la péninsule coréenne) est encore peu probable ». « Maintenant nous sommes d'accord avec les résolutions des Nations Unies, c’est conforme au droit international, et en conformité avec les exigences de la communauté internationale... ». Cette déclaration faite aux médias à l’occasion des Deux Sessions par Yin Zhuo, membre du Comité national de la CCPPC et expert en affaires militaires a attiré l'attention des médias.

S’agissant du problème de la péninsule coréenne, le monde extérieur est toujours à l’affût de la voix de la Chine, et à ce sujet il ne manquera pas de suivre de près les Deux Sessions. Le 2 mars, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté à l'unanimité une résolution visant à mettre en œuvre une série de sanctions destinées à freiner les programmes de développement nucléaire et de missiles de la RPDC et a appelé à la reprise des pourparlers à six. La Chine, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité, mais aussi voisine de la RPDC, va de nouveau devenir un centre d'attention.

Dans l'opinion publique occidentale, il a toujours existé des voix se livrant, sur la question du nucléaire dans la péninsule coréenne, à des spéculations sans fondement, ce qu'on appelle « la responsabilité de la Chine ». Après la résolution du Conseil de sécurité, le New York Times et d'autres médias occidentaux ont publié une première « analyse », disant que « la question clé consiste à savoir si la Chine mettra vraiment en œuvre ou non la résolution ». Aux yeux du peuple chinois, ce genre d’« analyse » revient simplement à semer la confusion au sein de l’opinion publique.

En fait, dans les affaires internationales, la Chine a toujours été responsable, elle a toujours joué un rôle constructif. La Chine a mis en œuvre scrupuleusement les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l'ONU, elle a toujours assumé ses obligations internationales. Sur la question nucléaire de la RPDC, la Chine a joué un rôle irremplaçable dans toute une série de moments importants pour éviter la détérioration de la situation. La Chine, tout comme la communauté internationale, est fermement opposée à tout ce qui peut saper le régime de non-prolifération et menacer la paix et la stabilité dans la région. A ce sujet, lors d’une conférence de presse qui a eu lieu le 3 mars, Hong Lei, porte-parole du Ministère des affaires étrangères, a été on ne peut plus clair : « La Chine espère que la résolution sera pleinement et sérieusement mise en œuvre ».

La Chine estime néanmoins que les sanctions ne sont pas une fin en soi, et que le dialogue et les négociations sont fondamentalement la meilleure façon pour résoudre le problème nucléaire dans la péninsule coréenne. « Si le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté une résolution, c’est pour faire revenir la question du nucléaire dans la péninsule coréenne sur la piste des négociations, elle devrait devenir un nouveau point de départ et la clé de voûte pour une solution politique ». Le 5 mars, le Quotidien du Peuple a en outre publié un article de commentaire qui a exposé un point de vue sur la condamnation et les sanctions imposées par la Chine contre la Corée du Nord par le biais de la résolution du Conseil de sécurité, affirmant que « la racine du problème de la péninsule coréenne se trouve dans des résidus de la guerre froide et dans la méfiance entre les parties concernées », soulignant que c’est « seulement en encourageant conjointement la reprise rapide des pourparlers à six sur la question nucléaire dans la péninsule coréenne qu’il sera possible d’envisager un véritable tournant ».

Actuellement, les Etats-Unis et la Corée du Sud procèdent à des consultations bilatérales sur le déploiement du système anti-missile « THAAD », censé assurer davantage de sécurité. Liu Jieyi, représentant permanent de la Chine aux Nations Unies, a récemment déclaré aux médias que la Chine s’oppose au déploiement de ce système anti-missile dans la péninsule, parce qu’il porterait atteinte aux intérêts stratégiques et de sécurité de la Chine et d'autres pays de la région, dans le même temps qu’il est contraire aux objectifs de maintien de la paix, de sécurité et de stabilité dans la péninsule, et risque de nuire sérieusement aux efforts de la communauté internationale pour trouver une solution politique dans la péninsule.

(Par Liu Junguo)

(Rédacteurs :Yishuang Liu, Guangqi CUI)
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