Dernière mise à jour à 10h11 le 18/06
Le secrétaire exécutif de l'Association des amis des enfants (AMIC) de Guinée-Bissau, Laudolino Medina a déclaré ce jeudi que la violation des droits des femmes et des filles pourrait porter atteinte aux principes de l'Etat de Guinée-Bissau - "Unité, Lutte et Progrès".
M. Medina a fait cette déclaration devant la presse au sujet d'une formation de 4 jours destinée aux agents de défense et de sécurité en matière de droits des femmes et des enfants.
Selon lui, les femmes et les filles constituent la majorité de la population bissau-guinéenne, et si leurs droits continuent d'être bafoués, il n'y aura pas d'unité.
"S'il n'y a pas d'unité, il n'y aura pas de paix, et sans paix il ne peut y avoir ni progrès ni développement. Par conséquent, les violations constantes de leurs droits remettent en cause le fondement sacré de l'Etat", a-t-il souligné.
Il a indiqué que, selon les statistiques de son organisation, dans le contexte de COVID-19, il y avait eu une augmentation des violations des droits des femmes et des enfants.
Il a appelé tous les secteurs de la vie nationale à faire face en priorité à la situation des droits des femmes et des enfants, surtout ceux des filles, et a demandé à chaque institution d'apporter sa modeste contribution à l'inversion de ce paradigme.