Dernière mise à jour à 08h38 le 09/06
Une marche de protestation contre la révision de la Constitution du Mali a été dispersées jeudi à Bamako par les forces de sécurité, faisant des blessés, selon ses organisateurs.
La marche organisée par le mouvement "Trop, c'est Trop" (société civile) a regroupé quelque 300 personnes avant sa dispersion.
"Nous allons tout faire pour revenir, malgré les représailles, les blessés, les dégâts matériels", a déclaré Malick Konaté, porte-parole du mouvement, selon qui, des manifestations de protestation seront rééditées jusqu'au 9 juillet, date du référendum pour l'adoption de la nouvelle constitution.
"Cette révision constitutionnelle n'est pas propice. Nous allons être un rempart à cette violation de la constitution", a aussi déclaré Amadou Beydi Daou, un responsable du mouvement.
"Touche pas à ma constitution, non au référendum du 9 juillet", ont indiqué les pancartes et autres banderoles de ces mêmes manifestants confinées à la Bourse du travail de Bamako par les forces de l'ordre.
Les Maliens, appelés à se prononcer le 9 juillet prochain sur une révision de la Constitution du 25 février 1992, sont divisés sur la pertinence de cette révision.
Selon le gouvernement malien, la présente révision constitutionnelle est initiée par le président malien pour "corriger les insuffisances et les lacunes révélées par la pratique institutionnelle et mettre en œuvre certains engagements de l'Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du processus d'Alger".
Elle prend également en compte les directives de l'Union économique et monétaire ouest-africaine sur les finances publiques, à travers notamment la création de la Cour des comptes, a précisé le gouvernement.
"La loi votée contient beaucoup d'innovations et prend en compte les aspirations du peuple malien", a estime le président de la commission des lois de l'Assemblée nationale du Mali, Zoumana N'tji Doumbia
Cependant, les 35 députés de l'opposition ont voté contre le projet samedi. Ils ont expliqué leur vote par le fait que l'Etat malien n'est pas présent dans des parties des régions de Kidal, Gao, Tombouctou, Mopti et Ségou.
"Tenir un référendum en l'état actuel du Mali est une violation de l'article 118 de la Constitution de 1992 qui interdit toute révision constitutionnelle quand l'intégrité du territoire est menacée", a indiqué le porte-parole des députés de l'opposition, Mody N'Diaye.
La nouvelle constitution, si elle est adoptée au référendum, "va accorder trop de pouvoir au président de la République", a ajouté M. N'Diaye qui a déploré la possibilité qui sera offerte au président de la République de saisir directement l'Assemblée nationale et le Sénat pour procéder à une révision constitutionnelle sans passer par le peuple.
"Cela est un déni au peuple malien de son droit, un peuple qui demande un référendum pour chaque changement ou révision de Constitution", a-t-il souligné, ajoutant que "l'opposition va déposer un recours en annulation devant la cour constitutionnelle".
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