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Un responsable de l'UA propose un redéploiement énergétique pour le développement de l'Afrique

Xinhua | 13.03.2017 08h48

Le redéployement énergétique est l'un des piliers importants du développement de l'Afrique, a déclaré samedi Amakoé Klutsè président du comité technique d'organisation de la session ordinaire du Comité technique spécialisé (CTS) de l'UA sur les Transports, les Infrastructures interrégionales et transcontinentales, l'Energie et le Tourisme, du 13 au 17 mars à Lomé.

Invité au journal de soir de la télévision nationale (TVT), M. Klutsè a indiqué qu'il est important que les pays africains se mettent ensemble pour mutualiser leurs efforts et leurs énergies pour élaborer les projets porteurs, citant comme exemple le projet du barrage hydroélectrique d'Inga en RD.Congo.

"La RD. Congo seule ne peut pas financer ce projet, il est important que tous les pays africains se mettent ensemble pour trouver une solution à ce projet vieux de plusieurs années", a-t-il relevé.

"Quel genre d'énergie faut-il adopter pour que ça ne pèse pas sur nos budgets, pour ne pas continuer à polluer l'athmosphère ? Il faut donc penser aux énergies renouvelables", a confié M. Klutsè.

S'agissant du Togo, il a souligné que si l'on peut aujourd'hui parler des énergies solaires, le pays ne peut pas seul faire face à cette problématique. C'est pourquoi il est important qu'au niveau africain qu'on revoye, par rapport aux défférentes régions comme l'Afrique centrale, la zone méditerranéenne, l'Afrique de l'ouest ou de l'est, quelles sont les potentialités naturelles dont disposent toutes ces régions afin de mettre ensemble des énergies pour faire démarrer des projets comme le barrage de d'Inga.

Concernant le Sahel, il a expliqué qu'on peut bâtir des projets sur le solaire et les financer ensemble afin qu'ils se concrétisent.

A défaut des projets d'envergure continentale, l'UA favorise d'autres initiatives réalisées dans chaque zone économique pour plus de pertinence et de résultats. C'est le cas de l'Initiative régionale pour l'énergie durable (IRED) mis en œuvre dans l'espace CEDEAO par le Fonds de développement de l'énergie (FDE) et ses partenaires une initiative qui a financé 11 projets à hauteur de 174,7 milliards de FCFA dans le souci de regorger le déficit de l'offre en énergie électrique.

On peut rappeler aussi la subvention de 5,7 milliards de FCFA accordée par l'IRED pour le financement d'un projet régional d'économie d'énergie et d'efficacité énergétique exécuté de 2014 à 2015. Ce financement a permis l'étiquetage énergétique des appareils électromenagers et l'accroissement de l'énergie électrique dans les bâtiments lourds.

Par ailleurs ces projets d'ordre communautaire ont eu un impact positif dans le quotidien des populations.

A ce propos, M. Klutsè a affirmé que l'énergie que la plupart des populations consomme aujourd'hui est chère du fait que les compagnies achètent du fiol pour produire de l'électicité. "Si nous pouvons disposer de moyen pour avoir des panneaux solaires, le coût de l'énergie reviendrait moins cher à nos populations. Voilà un impact que nous pouvons comptabiliser".

Le CTS, organe institué par l'UA, s'attèlera à élaborer des projets et à doter tous les pays du continent d'une politique commune en matières d'énergie, du transport, du tourisme et d'infrastructures, a-t-il promis.

(Rédacteurs :Wei SHAN, Guangqi CUI)
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