Dernière mise à jour à 14h29 le 11/10
L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et ses partenaires ont lancé mardi à Rome un programme visant à aider les pays des régions Afrique, Caraïbes et Pacifique, à mettre un terme à la chasse non durable des animaux sauvages, à protéger leur héritage naturel et à renforcer les moyens d'existence des populations, ainsi que la sécurité alimentaire, selon un communiqué publié mardi par l'ONU.
Le programme contribuera à la protection de la faune et à son utilisation durable dans les forêts, savanes et zones humides, en réglementant la chasse des animaux sauvages, en renforçant la gestion des capacités des communautés autochtones et rurales et en améliorant l'offre de denrées à base de viande produites de manière durable et de poissons d'élevage. Il permettra de faire face à un déficit en protéines chez les familles pauvres vivant en milieu rural et de répondre à la demande alimentaire croissante en provenance des zones urbaines et rurales.
"La faune revêt une valeur écologique, sociale et économique. Elle est indispensable au développement rural, à la planification de l'utilisation des terres, à l'approvisionnement alimentaire, au tourisme, à la recherche scientifique et à l'héritage culturel", a déclaré le directeur général de la FAO, José Graziano da Silva, lors du lancement du programme.
Financé par la Commission européenne, le programme estimé à 45 millions d'euros s'étalera sur sept ans. Il a été lancé à l'initiative du Groupe des Etats d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). Porté par la FAO, le programme s'appuiera sur l'expertise du Centre pour la recherche forestière internationale (CIFOR), du Centre français de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) et de la Société pour la conservation de la vie sauvage (CWS).
Le Tchad, la République démocratique du Congo, le Gabon, le Guyana, Madagascar, le Mali, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, la République du Congo, le Sénégal, le Soudan, la Zambie et le Zimbabwe comptent parmi les pays participants.
De nombreux pays font déjà face à une "crise de la viande de brousse", a indiqué M. Graziano da Silva. Par exemple, le programme estime que dans le Bassin du Congo, près de 4,6 millions de tonnes de viande de brousse sont consommées chaque année, soit l'équivalent de près de la moitié du bœuf produit dans l'Union européenne.
Le Programme de gestion durable de la faune travaillera en étroite collaboration avec les autorités nationales en vue de fournir aux communautés rurales des sources de protéines alternatives à l'image du poulet, du bétail ou encore du poisson d'élevage. Cela permettra ainsi de dissuader les populations de chasser des espèces menacées et de contribuer à leur reconstitution, tout en réduisant les risques liés à la sécurité alimentaire pouvant être associés à la consommation de viande sauvage.
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