Dernière mise à jour à 15h45 le 29/11
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Les dirigeants des Etats membres du Commonwealth, à l'exception d'un, ont réaffirmé samedi les principes des "responsabilités communes et différenciées" ainsi que des "capacités respectives selon les différentes circonstances nationales" pour les résultats de la conférence internationale sur le changement climatique, qui se tiendra à Paris la semaine prochaine.
Dans une déclaration à ce sujet, ils ont insisté sur la nature "ambitieuse, équitable, inclusive, équilibrée, basée sur le droit et durable" des résultats de la prochaine conférence de Paris.
Le Commonwealth qui regroupe 53 Etats pays, soit un tiers de la population mondiale, tient une réunion au sommet biennale de vendredi à dimanche dans la capitale maltaise de La Valette. Il se penche, entre autres, sur le changement climatique dans le contexte des derniers préparatifs pour la conférence de Paris.
50 Etats membres ont soumis à cette occasion leurs Contributions nationalement déterminées prévues pour la nouvelle Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique. Ce qui équivaut à 17% des émissions mondiales de gaz de serre. Plus d'une moitié des Etats membres du Commonwealth sont des pays les moins développés ou des pays en développement petits et insulaires, ils sont vulnérables dans les domaines économique, social et environnemental sous la menace du changement climatique.
Le sommet du Commonwealth a souhaité que la conférence de Paris puisse aboutir aux résultats qui, entre autres, sont :
-- stimuler la croissance économique durable et faciliter le transfert technologique, le partage du savoir-faire et le soutien à la construction des capacités des pays en développement.
-- promouvoir l'usage des énergies renouvelables, propres et à basses émissions.
-- aider les Etats et les communautés vulnérables à construire leurs capacités de résister et de s'adapter aux impacts négatifs du changement climatique, tels que la montée du niveau de mer, la désertification et des climats extrêmes.
-- encourager les ressources publiques et privées à financer des solutions nationales ou internationales au problème du changement climatique.
-- mobiliser les finances publiques transparentes et accessibles des pays développés pour aider les pays en développement.
-- passer en revue périodiquement et régulièrement des progrès collectifs qui s'inscrivent dans les résultats de la conférence de Paris.
Dans la déclaration, les pays développés du Commonwealth ont réaffirmé les engagements à jouer leur rôle pour mobiliser 100 milliards de dollars américains par an en 2020, afin de répondre aux besoins des pays en développement.