Dernière mise à jour à 16h15 le 25/11
Plus d'un demi-milliard d'enfants vivent dans des zones inondables et 160 millions d'autres dans des régions sujettes à de graves sécheresses, ce qui les rend particulièrement vulnérables aux effets des changements climatiques, a affirmé mardi le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), dans un communiqué de presse.
Sur les 530 millions d'enfants vivant en zone inondable, environ 300 millions se trouvent dans des pays où plus de la moitié de la population vit dans la pauvreté, avec moins de 3,10 dollars par jour. Parmi ceux qui vivent dans des régions particulièrement arides, 50 millions se situent dans de tels pays, selon ce communiqué de presse publié à l'approche de la 21e Conférence mondiale sur le climat (COP21) qui s'ouvrira le 30 novembre à Paris.
"Ces chiffres soulignent combien il est urgent d'agir dès maintenant", a déclaré le Directeur exécutif de l'UNICEF, Anthony Lake, ajoutant que les enfants d'aujourd'hui "sont les moins responsables des changements climatiques, mais ce sont eux, ainsi que leurs propres enfants, qui vont devoir en subir les conséquences. Et, comme c'est souvent le cas, ce sont les communautés désavantagées qui sont confrontées à la menace la plus grave".
Selon l'UNICEF, la grande majorité des enfants vivant dans des zones exposées aux risques d'inondations se trouvent en Asie et la majorité de ceux qui vivent en zones de sécheresse sont en Afrique.
"Ne pas agir serait inadmissible. Nous avons la responsabilité vis-à-vis de nos enfants - et de la planète - de prendre les bonnes décisions" lors de la prochaine conférence à Paris, a ajouté M. Lake.