Cité interdite : une envolée dans les ventes du design

Les figurines d'empreur et impératrice signées par la Cité interdite (photo d'archive).

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Pour répondre aux questions concernant l'obtention de financements pour les entreprises et institutions dans le domaine culturel, la municipalité de Beijing vient de mettre en place un système de services de financement spécialement orienté vers les industries culturelles et créatives.

Cette année, les autorités de la capitale ont signé des accords stratégiques avec 13 banques chinoises, telles que la Banque de développement de Chine et la Banque de Beijing, pour garantir les prêts au nom de projets culturels, tout en renforçant les soutiens aux initiatives innovantes des PME.

Selon les statistiques, les prêts dans le domaine culturel, limités aux régions de Beijing, ont atteint 84,786 milliards de yuans fin avril 2015, soit 4,218 milliards de yuans de plus par rapport au début de l'année. Ces chiffres représentent un taux de croissance de 5.23 %, de l'ordre de 2.85 % de plus que le taux moyen dans d'autres domaines.

La ville de Beijing s'est vue décernée 2012 le titre de «Capitale du design», lui donnant une fonction particulière pour prospecter des potentialités du marché sur le plan de la consommation des biens culturels. Selon le Bureau des statistiques, le total des revenus des industries culturelles et créatives de la capitale ont atteint 700 milliards de yuans (entre janvier et août 2015), ce qui se traduit par une augmentation de 5.1% par rapport à la même période en 2014. Selon plusieurs experts, il reste encore une marge de 500 milliards de yuans à explorer dans ce marché.

Prenons l'exemple de la Cité interdite : bénéficiaire d'un financement de l'Etat, l'institution propose en plus de l'exposition de son patrimoine, près de 7000 produits de design, notamment des accessoires de téléphones mobiles et produits décoratifs. Les ventes ayant dépassé les 700 millions de yuans au cours du premier semestre 2015, recouvrant le total des gains de l'année dernière.