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Sagesse chinoise et changement climatique (3)

La Chine au présent | 14.08.2015 15h34

Pour l'équité devant le changement climatique

La justice climatique concerne la mise en pratique d'une gouvernance mondiale du climat et l'établissement d'un système climatique international. Ces dernières années, grâce à la diffusion de meilleures connaissances dans la population, la justice climatique est devenue la valeur fondamentale et la règle morale pour faire face au changement climatique.

Selon Jaap Spier, avocat général de la Cour suprême des Pays-Bas, une des causes de l'inertie générale des pays sur la problématique climatique est que certains craignent une concurrence déloyale entre pays. Il n'est pas difficile de comprendre les craintes de certains pays et d'entreprises de se retrouver en état d'infériorité, lorsque certains ont entrepris un effort déjà ancien de réduction de leurs émissions alors que d'autres n'agissent pas dans ce sens. Il faudra que les efforts requis de chacun soient pleinement établis et compris pour que ces craintes puissent se dissiper, au moins sur le papier.

Selon Liu Hainian, membre honorifique de l'Académie des sciences sociales de Chine, la Chine et la communauté internationale considèrent le droit à l'environnement et le droit au développement intrinsèquement liés comme des droits de l'homme de la troisième génération. Ce nouveau développement de la théorie des droits de l'homme est aussi le symbole que le droit à l'environnement est au centre des attentions de la communauté internationale. En tant que droit de l'homme, le droit à l'environnement concerne directement l'existence et le développement de l'humanité. Actuellement, le droit à l'existence et le droit au développement sont considérés comme les droits de l'homme les plus importants en Chine. Le droit à l'environnement est à la fois universel et particulier. Avant de conclure une convention internationale de lutte contre le changement climatique et d'avancer des objectifs numériques en matière d'économies d'énergie et de réduction des émissions, il faut d'abord fixer les exigences générales du plan et considérer les conditions réelles des différents pays. C'est la seule façon de procéder qui soit équitable et rationnelle. Il considère par conséquent que le « Principe de responsabilités communes et différenciées » défini par l'ONU est effectivement réalisable.

Thomas Pogge, professeur à l'université Yale et directeur du Centre de recherches sur la justice mondiale, considère que, hormis la morale, la justice climatique doit s'appuyer sur un élément simple et important qui est le principe d'équité. L'humanité doit respecter ce principe pour relever ensemble les défis du changement climatique, un fait compris et accepté même par les non spécialistes.

Des idées nouvelles pour lutter contre le changement climatique

Malgré la divergence des points de vue, les participants à la réunion ont tous formulé des conseils constructifs, partagé leurs situations et expériences, a indiqué Tang Wensheng, vice-présidente de la Fondation Soong Ching Ling, dans son discours lors de la cérémonie de clôture.

Les participants sont tous d'accord pour inclure des personnalités des milieux juridiques et philosophiques aux négociations climatiques afin d'élargir le champ de vision des négociateurs.

Selon Peng Yongjie, professeur à l'institut de philosophie de l'université Renmin, il ne faut pas poursuivre une idée illusoire qui serait de partager les intérêts climatiques mondiaux, ni mésinterpréter le « Principe de responsabilités communes et différenciées » devant la crise climatique, mais plutôt établir des standards, coordonner la production, l'enseignement, la recherche dans les différents pays, fournir des directions et aides, afin d'encourager tous les pays à relever les défis du changement climatique.

Les pays occidentaux possèdent de nombreux brevets de technologies vertes applicables, mais leurs prix ne sont pas abordables pour de nombreux pays en développement où les chaînes de production restent voraces en énergie et peu efficaces. Le conseil de M. Pogge était donc d'inciter la diffusion des techniques vertes par la réduction des frais de transfert de brevet ou par une négociation d'achat par l'État et les organismes internationaux.

Liu Hainian a cité Nelson Mandela qui avait, alors qu'il était président de l'Afrique du Sud, appelé à briser les restrictions érigées par les droits de propriété intellectuelle face au sida qui sévissait dans son pays. L'idée de M. Liu est à la fois simple et révolutionnaire : il ne faut pas condamner en bloc le principe du droit de propriété intellectuelle qui encourage l'innovation technologique et le développement social, mais l'aménager lorsque survient un problème majeur concernant le sort de l'humanité.


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(Rédacteurs :Yin GAO, Guangqi CUI)
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jipebe29   2015-08-232.10.121.*
La vraie sagesse chinoise serait de reconnaître que la TMAG (température moyenne annuelle globale) est stable depuis 1997, et que les projections des modèles numériques se plantent lamentablement...donc que les thèses du GIEC sont fausses.
jipebe29   2015-08-152.10.107.*
La vraie sagesse chinoise serait de reconnaître que la TMAG (température moyenne annuelle globale) est stable depuis 1997, et que les projections des modèles numériques se plantent lamentablement...donc que les thèses du GIEC sont fausses.
jipebe29   2015-08-152.10.107.*
La vraie sagesse chinoise impose de reconnaître que la TMAG (température moyenne annuelle globale) est stable depuis 1997, et que les projections des modèles numériques se plantent lamentablement...donc que les thèses du GIEC sont fausses.

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