A partir du 1er juillet 2015, la capitale française commence à fermer ses portes aux véhicules les plus polluants. Les restrictions de circulation mises en place ne vont concerner dans un premier temps que les bus de tourisme et les poids lourds les plus anciens, immatriculés avant octobre 2001.
"Les verbalisations ne débuteront qu' en septembre, une fois que la loi sur la transition énergétique, qui prévoit la création de zones à basse émission, aura été approuvée", a précisé l'Hôtel de Ville de Paris.
Ce premier volet ne devrait concerner, selon les estimations des professionnels du transport routier, qu'une infime partie du parc : 2% à 3%. Cependant, dès l'été 2016, le dispositif montera d'un cran avec l'interdiction de tous les véhicules immatriculés avant janvier 1997. Cette fois, ce sont près de 10% des conducteurs qui seront condamnés à trouver une alternative à la voiture pour se déplacer dans Paris en semaine, selon les informations du Parisien.
Le plan antipollution de la Ville de Paris, qui comprend aussi des incitations financières pour l'achat de véhicules propres, la construction d'abris à vélos, et l'installation de bornes de recharges électriques, ne s'arrêtera pas là. L'objectif affiché par la maire Anne Hidalgo, reste l'interdiction totale du diesel dans la capitale à l'horizon 2020.
Une nouvelle épisode de pollution à l'ozone a touché mardi l'Ile-de-France, y compris la ville de Paris, devrait se poursuivre mercredi pour la deuxième journée consécutive, selon Airparif, l'organisme chargé de la surveillance de la qualité de l'air.
Donc, la préfecture de police de Paris a recommandé aux automobilistes de différer leurs déplacements, de réduire les vitesses de circulation (de 20 km/h par rapport aux limites habituelles) et de privilégier les transports en commun. De plus, en vigueur depuis mardi matin, la gratuité du stationnement résidentiel à Paris est reconduite mercredi.