Flash :

Les travaux de reconstruction des mausolées de Saints de Tombouctou seront achevés d'ici fin juillet France : Paris ferme ses rues aux véhicules polluants Unesco : le Parc national de Los Katios retiré de la Liste du patrimoine en péril La Chine est déterminée à établir un système d'énergie à faible émission de carbone Interruption des négociations avant le référendum de la Grèce, selon le ministre slovaque des Finances L'Iran optimiste quant à un accord sur le nucléaire d'ici le 7 juillet France : l'attentat en Isère "correspond très exactement aux mots d'ordre de Daech" Le gouvernement grec révèle sa dernière proposition pour la dette Egypte: au moins 50 morts dans une vague d'attaques au Sinaï Le président ivoirien proroge la révision de la liste électorale L'Union africaine condamne l'assassinat du procureur public d'Egypte Un mort et 74.300 habitants évacués suite aux pluies torrentielles dans le Hunan Sept ressortissants de la République de Corée et deux Chinois tués dans un accident de la route en Chine Grèce: pas de base pour un accord Réponse d'urgence à la suite des inondations au Xinjiang Chine : 23 personnes hospitalisées à la suite d'une fuite de gaz au Guangxi Israël démantèle une "cellule terroriste" du Hamas en Cisjordanie Le bilan s'alourdit à 15 victimes dans l'incendie d'un immeuble au Henan Au moins 1.466 personnes tuées en juin dans les violences en Irak Un jour d'un musulman lors du ramadan au Xinjiang

Français>>International

France : l'attentat en Isère "correspond très exactement aux mots d'ordre de Daech"

( Source: Xinhua )

02.07.2015 09h06

L'attentat commis vendredi par Yassin Salhi est bien de nature terroriste et "correspond très exactement aux mots d'ordre de Daech", a estimé mardi le procureur de la République de Paris, François Molins, annonçant la mise en examen du terroriste.

La décapitation réalisée vendredi par Yassin Salhi "correspond très exactement aux mots d'ordre de Daech qui appelle régulièrement à commettre des actes de terrorisme sur le territoire français et précisément à égorger des mécréants", a déclaré mardi M. Molins lors d'une conférence de presse.

"La décapitation rappelle aussi précisément un mode opératoire habituel de cette organisation terroriste", a-t-il poursuivi, ajoutant que ces éléments justifiaient "l'ouverture par la section antiterroriste d'une information judiciaire (..) pour participation à une association de malfaiteurs terroriste en vue de préparer ou de faciliter la commission du crime d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste".

Par ailleurs, Yassin Salhi est également poursuivi pour " destruction ou dégradation par l'effet d'une substance explosive incendiaire, ou de nature à créer un danger pour les personnes, en relation avec une entreprise terroriste" puisqu'il a tenté de faire exploser des bombonnes de gaz dans l'usine Air Products peu de temps après avoir décapité sa victime, a précisé le procureur.

Yassin Salhi, 35 ans, a décapité vendredi matin son employeur, Hervé Cornora, 54 ans, avant de prendre deux photos avec son téléphone portable, l'une où il montre la tête de la victime, l' autre où il pause à côté de celle-ci, qu'il a immédiatement envoyées à un de ses contacts en Syrie dénommé Sébastien Younes, a rappelé M. Molins.

"Lors d'une perquisition réalisée dans l'entourage de Sébastien Younes, les enquêteurs ont découvert un téléphone avec lequel ses proches le contactaient en Syrie", a poursuivi le procureur, indiquant que "l'exploitation de ce téléphone a permis de mettre au jour une discussion, toujours via l'application Whatsapp, le vendredi 26 juin dans la soirée".

Au cours de cette conversation, Sébastien Younes "indiquait très bien connaître Yassin et affirmer 'être une des causes pour lesquelles il a fait ça'. Il disait enfin avoir reçu les deux clichés et avoir demandé l'autorisation à l'organisation terroriste Etat islamique de les diffuser".

"Remarqué dès 2003 dans la sphère djihadiste du Doubs, Yassin Salhi s'est rendu plusieurs fois au Maroc et en Arabie saoudite et a côtoyé l'"imam" converti Jean Salvi, alias 'Grand Ali'", écrivait mardi le journal Le Figaro.

"Selon sa soeur, Salhi a aussi voyagé en Syrie avec femme et enfants en 2009. Pendant un an, il y aurait fréquenté une école coranique avant de revenir à Besançon pour pratiquer des sports de combat, et notamment du 'free fight' pour laisser libre cours à ses bouffées de violence", précise le journal.

"Faisant l'objet d'une fiche S ("sûreté de l'État") des services de renseignement entre 2006 et 2008, Salhi avait depuis lors disparu des écrans radar. Jusqu'à resurgir vendredi de la plus nauséabonde manière", conclut Le Figaro.

  • Nom d'utilisateur
  • Anonyme

Sélection de la rédaction

Les Articles les plus lus |Sondage

Pages spéciales