Le Club international du financement du développement (IDFC) a annoncé jeudi qu'il augmentera en 2015 le financement visant à promouvoir la réduction de dioxide de carbone (CO2) et l'inclusion sociale.
Enrique Garcia, président exécutif de la CAF (Banque de développement d'Amérique latine) et représentant de l'IDFC, a déclaré lors d'une rencontre de haut niveau tenue dans le cadre de la 20e session de la Conférence des Parties (COP20) à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques à Lima, au Pérou, que les banques de développement alloueront 100 milliards de dollars américains pour la cause.
L'IDFC, qui réunit 23 banques de développement internationales, nationales et sous-régionales à travers le monde, dont la plupart sont issues de pays en développement, a offert environ 99 milliards de dollars en financement l'année dernière pour des projets destinés à lutter contre le changement climatique.
"L'IDFC est devenu la plus grande source de financement vert au monde dans le secteur public", a affirmé M. Garcia.
L'engagement des banques aide à promouvoir les produits et actions novateurs qui répondent au défi de la lutte contre les gaz à effets de serre qui contribuent au réchauffement planétaire, a mentionné M. Garcia.
Le financement, a expliqué M. Garcia, est fourni à travers divers mécanismes, dont l'émission d'obligations et de prêts verts.
"Les gouvernements ne devraient pas limiter leur participation (dans la lutte contre le changement climatique) à des mesures politiques ou régulatoires", a affirmé M. Garcia. "Ils devraient également s'impliquer en créant des mécanismes et des initiatives qui réduisent les risques et encouragent l'investissement.
"L'argent du secteur public, qui, nous le savons, se fait rare, doit être investi dans l'incitation à l'investissement privé", a-t-il ajouté.
La COP20 a débuté le 1er décembre et se terminera vendredi.