L'escalade des attaques de Boko Haram dans l'Etat nigérian de Yobe, le deuxième Etat le plus frappé par la violence du groupe terroriste dans le pays, a entraîné le déplacement à l'intérieur des frontières nigérianes de 16.997 personnes, selon un officiel du gouvernement local.
Abubakar Aliyu, gouverneur adjoint de l'Etat de Yobe, a révélé mercredi à la presse que les personnes déplacées ont été contraintes de se chercher refuge à Damaturu, capitale de l'Etat, car les combattants de Boko Haram continuent de présenter une grande menace à la sécurité dans le pays d'Afrique de l'Ouest.
Il a expliqué que le gouvernement de l'Etat avait fourni divers produits alimentaires et d'autres produits d'assistance humanitaire de façon continue pour ces populations déplacées, avant d'ajouter que le gouvernement local avait également commencé à payer des indemnisations pour les structures et domiciles détruits, en plus des paquets d'aide financière offerts aux familles des membres des forces de sécurité en cas de décès ou de blessure pendant leur service.
Plus de 200 fourgons de patrouilles de sécurité ont été distribués aux soldats et autres agences de sécurité opérant dans l'Etat, a-t-il poursuivi, avant de noter que cette mesure avait été prise pour soutenir les membres des forces de sécurité de l'Etat pour les aider à gérer et mettre un terme à l'insurrection du groupe islamiste.
Le Boko Haram, qui ne cesse de multiplier les attaques pour parvenir à ses fins, à pour objectif de faire entériner la Charia dans la Constitution nigériane.