Martin Kobler, représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU et chef de la mission de maintien de la paix en RDC (Monusco), a une fois de plus demandé dimanche aux rebelles des Forces démocratique de libération du Rwanda (FDLR) de déposer leurs armes et d'intégrer le processus de réédition volontaire, disant l'option militaire n'est pas exclue.
"Les FDLR ont tout intérêt à rejoindre le processus de reddition volontaire. Il y a un chronogramme déjà établi à cet effet. S'ils ne rejoignent pas ce processus de reddition volontaire, nous serons obligés de mettre sur la table l'option militaire. La Monusco va travailler avec les FARDC dans le cadre de cette option militaire", a affirmé M. Kobler dans un entretien avec la radio française RFI diffusé dimanche.
Il a rappelé que les chefs d'Etat de la région des Grands Lacs, réunis la semaine dernière à Luanda, en Angola, avaient demandé aux FDLR de déposer les armés d'ici la fin de l'année, faute de quoi, ils vont recourir à l'option militaire.
Il s'est félicité de la volonté de certains membres des FDLR de rentrer au Rwanda avec leurs familles.
"Cela est une bonne chose que de voir les FDLR rentrer dans leur pays d'origine, le Rwanda. (...) Je les encourage et je demande aux FDLR de rentrer au Rwanda avec leurs familles", a-t-il affirmé.
Le 9 juin 2014, les rebelles des FDLR ont affimé qu'ils veulent retourner dans leur pays par le processus de dialogue et pas celui du désarmement, tout en sollicitant l'appui de la Communauté des Etats de l'Afrique australe (SADC) pour un dialogue franc avec le gouvernement rwandais.