Flash :

Alibaba s'associe à sept banques pour financer les PME RDC: les populations de Kinshasa invitées au calme suite à l'attaque contre un camp militaire Tunisie : l'instance électorale décide de prolonger d'une semaine les délais des inscriptions Centrafrique : les ex-Séléka rendent difficile l'issue des assises de Brazzaville Bénin/Togo : formation des experts de droit sur la lutte contre la prolifération des armes à feu Togo : Kofi Yemgnane candidat à la prochaine élection présidentielle La diffamation criminelle supprimée de la loi fondamentale du Zimbabwe Les Centrafricains résolument engagés pour le retour de la paix Mille soldats camerounais à la frontière avec le Nigeria pour lutter contre Boko Haram Les internautes sur téléphone mobile dépassent ceux sur PC en Chine Des centres de droits de l'homme dans plusieurs universités chinoises Les propriétés de luxe ne connaissent pas la crise La Chine intensifie son développement maritime La Chine va lutter contre l'investissement aveugle dans les projets de conversion charbon-gaz Hausse des importations de biens de consommation à Shanghai La Chine accélérera la rénovation des routes urbaines et des ponts Le commerce entre la Chine et l'ASEAN en hausse de 4,8% au premier semestre Cambodge : le principal parti d'opposition accepte de mettre un terme au boycott du parlement Photos : le Svalbard dans l'Arctique Deux Français arrivent à Xi'an après un voyage à vélo sur les traces de la Route de la soie

Beijing  Très nuageux  28℃~16℃  City Forecast
Français>>Afrique

La diffamation criminelle supprimée de la loi fondamentale du Zimbabwe

( Source: Xinhua )

23.07.2014 14h09

La Cour constitutionnelle du Zimbabwe a invalidé mardi une loi qui punissait la diffamation et entravait la liberté d'expression.

Dans un verdict historique pour le secteur des médias de ce pays, le vice-président de la Cour suprême, Luke Malaba, a rejeté comme indéfendable dans un État démocratique la section 31 du Code pénal qui rendait passible de sanctions pénales la publication de fausses déclarations sapant l'autorité des forces portant l'uniforme.

La Cour a estimé que cette loi, qui prévoyait une peine de 20 ans d'emprisonnement pour le contrevenant, était une atteinte à la liberté d'expression telle qu'elle est inscrite dans la nouvelle Constitution adoptée l'année dernière par ce pays.

La Cour a rendu ce verdict dans le cadre d'une affaire dans laquelle deux journalistes locaux travaillant pour un journal privé ont été accusés de diffamation criminelle suite à la publication par leur journal d'un article dénonçant nommément des agents des forces de sécurité qui auraient enlevé des militants de l'opposition et de la défense des droits de l'Homme en 2008.

Des dizaines de journalistes ont été inculpés pour diffamation criminelle au fil des années, la dernière affaire du genre remontant au mois d'avril dernier quand deux journalistes du journal privé NewsDay ont été accusés d'avoir publié des informations mensongères dans un article concernant un enfant mort écrasé par un omnibus poursuivi par la police.

Le gouvernement avait commencé ces derniers mois à exprimer des préoccupations au sujet de cette loi, appelant à sa suppression, et faisant valoir qu'elle sapait les efforts pour augmenter la liberté d'expression garantie dans la nouvelle Constitution du pays.

 

  • Nom d'utilisateur
  • Anonyme

Sélection de la rédaction

Les Articles les plus lus |Sondage

Pages spéciales