Deux semaines après l'engagement pris le 10 juin à Alger par les mouvements politico-militaires touareg pour une solution définitive à la crise dans le nord du Mali, l'Union africaine (UA) juge l'initiative comme un pas important dans la bonne direction pour une paix durable dans ce pays.
"Je pense que nous devons tous nous féliciter des rencontres d'Alger des mouvements touareg qui ont pu donc signer ce qu'appelle la Déclaration d'Alger. Cela est un développement important, parce que cela va permettre la préparation et la réunion effective des mouvements du Nord avec le gouvernement du Mali au Mali même, à Bamako", a déclaré mardi à Xinhua à Malabo le commissaire pour la paix et la sécurité de l'UA, Smaïl Chergui.
Moins de trois semaines après un premier cessez-le-feu conclu le 23 mai à Ouagadougou au Burkina Faso, le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA), le Haut Conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA) ont accepté le 10 juin dans la capitale algérienne de mener avec les autorités de Bamako des négociations politiques et de paix franches.
Par cet acte survenu après plusieurs volte-face, les trois mouvements touareg jugés fréquentables, à contrario des groupes terroristes représentés par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO) et Al-Qaïda du Maghreb islamique (AQMI) exclus du processus, ont fait part de la volonté de prendre en considération "les demandes légitimes de la population locale, dans le respect absolu de l'intégrité territoriale et de l'unité nationale du Mali".
C'est le résultat d'une médiation algérienne sollicitée lors d'une visite du président malien Ibrahim Boubacar Keïta en janvier à Alger, afin d'accélérer son initiative de dialogue et de réconciliation nationale dans le nord de son pays qu'il cherche à libérer des groupes armés qui y pris possession depuis le coup d'Etat de mars 2012 du capitaine Amadou Sanogo, promu général par la suite.
Une série de rencontres organisées à Ouagadougou sous les auspices du président burkinabè Blaise Compaoré avaient permis d'obtenir peu de résultats concrets dans ce processus.
"Cela est une avancée notable. Ce qui nous importe aussi, c'est que cela marque la réaffirmation par tout le monde de privilégier la voie du dialogue et trouver une solution à la fois pacifique et durable à ce problème, qui est d'essence économique et sociale. Cela va répondre aux attentes des populations du nord en matière de développement, en matière de prise en charge des besoins essentiels. Je pense que nous sommes sur la bonne voie", a affirmé M. Chergui.
Ce dossier sera à coup sûr l'un des sujets de discussions d'un sommet de l'UA qui se tient officiellement jeudi et vendredi dans la capitale équato-guinéenne sous le thème de l'agriculture et de la sécurité alimentaire, comme en janvier à Addis-Abeba, siège de l'organisation panafricaine.
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