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Johan Clarey, un « garçon » français de 41 ans qui n'a jamais gagné

le Quotidien du Peuple en ligne | 10.02.2022 10h49
  • Johan Clarey, un « garçon » français de 41 ans qui n'a jamais gagné

    1/3Le Français Johan Clarey embrasse la médaille lors de la cérémonie de remise des médailles, le 7 février. (Chen Bin / Xinhua)

  • Johan Clarey, un « garçon » français de 41 ans qui n'a jamais gagné

    2/3Le 7 février, le champion, le Suisse Beat Feuz (au milieu), le vice-champion français Johan Clarey (à gauche) et le troisième, l'Autrichien Matthias Mayer (à droite), lors d'une cérémonie de remise des médailles. (Chen Bin / Xinhua)

  • Johan Clarey, un « garçon » français de 41 ans qui n'a jamais gagné

    3/3Le Français Johan Clarey en lice, le 7 février. (Chen Bin / Xinhua)

Le Français Johan Clarey, âgé de 41 ans, n'a encore gagné aucune compétition. Mais à 41 ans et 30 jours, il a tout de même décroché une médaille d'argent et est monté sur le podium des Jeux olympiques d'hiver pour la première fois de sa vie.

Dans l'épreuve de descente hommes en ski alpin aux Jeux olympiques d'hiver de Beijing 2022, Johan Clarey est parti en 19e position. Ce n'est pas une position avantageuse dans ces courses où la position la plus avancée passe pour être la meilleure, puisque c'est à ce moment-là où la neige est dans son meilleur état. Les concurrents qui ont terminé la course étaient tous plus jeunes que lui, et même peu d'athlètes sont « plus âgés » que lui parmi tous les participants de ski alpin des Jeux olympiques d'hiver de Beijing 2022.

Dans sa longue carrière sportive, Johan Clarey n'a jamais remporté de titre. En 1996, il a commencé à participer aux compétitions relevant de la FIS, se classant 32e à la première compétition. En 2010, il n'a pas réussi à terminer ses premiers Jeux olympiques d'hiver. Le temps a défilé ainsi, le faisant passer d'adolescent à « vétéran qualifié ». Johan Clarey est en effet devenu un athlète de haut niveau dans le monde, mais restant toujours un peu en deçà des tous meilleurs. Dans toutes les compétitions, une performance normale signifie seulement entrer dans le top dix.

« Après 35 ans environ, j'ai commencé à douter sur ma carrière professionnelle », a-t-il déclaré.

Questionné fréquemment sur la date de sa retraite, Johan Clarey a répondu qu'il pense que s'il peut comparer après un an, il réessayera. « Si je gagne une fois, c'est super. Sinon, j'aurai fait quand même beaucoup de choses merveilleuses. »

Avant le début des Jeux olympiques d'hiver de Beijing, son classement annuel de descente de la Coupe du monde était entré dans le top dix pendant trois saisons consécutives. Aux Championnats du monde 2019 en Suède, à l'âge de 38 ans, Johan Clarey a participé aux Championnats du monde pour la troisième fois et a remporté la première médaille de compétition internationale de sa carrière - une médaille d'argent. C'est cette médaille d'argent qui l'a déterminé à s'accrocher à Beijing, a-t-il dit.

Le 7 février 2022, au Centre national de ski alpin, dans le site de Yanqing, à Beijing, Johan Clarey, 41 ans, a commencé une nouvelle épreuve. Il a terminé quatrième dans les deux premiers points de chronométrage. Mais dans le troisième, il s'est classé à la première place.

« J'ai juste continué à me précipiter très fort et à prendre beaucoup de risques », a-t-il déclaré plus tard, j'étais incapable de voir le chronomètre ou le classement lui-même, « mais je sais que je skiais bien. Parfois on n'est pas sûr si l'on est assez rapide, parfois on le sait sans raisons ».

Johan Clarey a franchi la ligne d'arrivée avec un temps de 1: 42,79, se classant deuxième.

Il n'a toujours pas gagné. Mais gagner n'est pas la chose la plus importante pour lui.

« Peu importe que vous ayez 20 ou 41 ans. C'est une médaille olympique et c'est déjà un bon souvenir. »

Il est ainsi devenu le plus vieux médaillé de ski alpin de l'histoire des Jeux olympiques d'hiver. Tout le monde se demande, qu'est-ce qui l'a motivé à en arriver là, ne pense-t-il pas que la récompense vient un peu plus tard ?

« Je ne pense pas qu'il soit trop tard. Ma mère m'a toujours appelé 'petit garçon'. » Ce « garçon » de 41 ans a aujourd'hui autour du cou la deuxième médaille internationale de sa vie. Il a dit : « Ma mère a dit que quand j'étais enfant, j'étais plus lent que les autres à tout faire, comme apprendre à marcher, apprendre à parler, changer de dents et même me marier ».

« Il semble que ma carrière sportive soit tardive, même. »

Mais, qui a dit que seuls ceux qui détiennent des honneurs sont des héros ?

(Rédacteurs :实习生2, Ying Xie)
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