Dernière mise à jour à 08h03 le 23/10
Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Faisal Mekdad a déclaré que la Turquie devait respecter son engagement à pousser les groupes extrémistes à se retirer de la zone démilitarisée du nord de la Syrie, ont rapporté lundi les médias locaux.
S'adressant au journal pro-gouvernemental al-Watan, le vice-ministre a indiqué qu'il était de la responsabilité de la Turquie de pousser les rebelles à s'engager pour l'accord sur la zone démilitarisée conclu entre la Turquie et la Russie en septembre dernier à Sotchi en Russie.
Le responsable syrien a déclaré que son gouvernement faisait confiance à la Turquie pour mettre en oeuvre sa responsabilité dans le cadre de l'accord car "les groupes terroristes reçoivent des ordres de la Turquie".
Il a ajouté que la patience du gouvernement syrien (face à l'incapacité des rebelles à mettre pleinement en œuvre l'accord) avait ses limites.
M. Mekdad a par ailleurs souligné que le gouvernement syrien reprendrait le contrôle de toutes les zones syriennes telles qu'Idlib et les zones situées à l'est de l'Euphrate.
M. Mekdad a tenu ces propos alors que les groupes extrémistes de la zone démilitarisée du nord de la Syrie n'ont pas mis en œuvre la deuxième partie de l'accord.
L'accord russo-turc visant à imposer une zone tampon entre l'armée syrienne et les groupes rebelles dans le nord de la Syrie a été partiellement appliqué en termes de retrait des armes lourdes de la zone.
Cependant, la deuxième étape de l'accord consiste en un retrait des groupes rebelles ultra-radicaux, qui n'a pas eu lieu, car de tels groupes, principalement liés à al-Qaïda, ont refusé de se retirer.