Dernière mise à jour à 09h14 le 25/05
Alors que les huit raffineries du pays sont désormais en grève à l'appel de la CGT pour demander le retrait de la loi travail, le Premier ministre français Manuel Valls a déclaré mardi que le texte ne sera pas retiré, accusant la CGT de prendre le pays en otage.
"Il n'y aura pas de retrait du texte, sinon dans ce pays on ne peut plus réformer", a déclaré mardi matin sur Europe 1 le chef du gouvernement, en déplacement en Israël.
Suite à un appel à la grève lancé par la CGT, la totalité des huit raffineries situées en France métropolitaine sont désormais en grève, a annoncé mardi le syndicat.
De son côté, Manuel Valls a fait savoir que "l'Etat fait preuve de la plus grande fermeté", soulignant que "les forces de l'ordre interviennent depuis vendredi pour évacuer les dépôts qui sont bloqués en Bretagne, en Normandie, dans les Hauts-de-France et en Auvergne" et promettant que "d'autres sites seront libérés".
Les forces de l'ordre ont d'ailleurs "libéré" mardi matin le site Esso de Fos-sur-Mer (sud), a rappelé M. Valls, estimant qu'il "est hors de question que les Français se retrouvent dans cette situation de pénurie, de blocage" et que l'"économie soit bloquée".
"L'idée d'un conflit frontal c'est vieux, c'est ancien, c'est conservateur", a encore souligné le Premier ministre, pour qui "prendre ainsi en otage les consommateurs, notre économie, notre industrie, continuer des actions qui visent à faire retirer le texte, ce n'est pas démocratique".
"La CGT (Confédération générale du travail) trouvera une réponse extrêmement ferme", a-t-il expliqué, appelant à "la responsabilité de chacun" et estimant que le syndicat "est dans une impasse".
"Le seul chemin possible est celui de la responsabilité et du dialogue", a-t-il conclu.
Interrogé mardi matin sur BFMTV, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a déclaré quant à lui que le gouvernement "refuse de discuter", rappelant que le texte sur la loi travail a été adopté en première lecture à l'Assemblée nationale au moyen de l'article 49-3 de la Constitution, donc sans débat ni vote des députés.
"A l'Assemblée nationale il y a eu refus de débattre avec la représentation nationale (...) Il y a un gouvernement qui est autoritaire, qui refuse tout débat", a souligné le leader syndical.
M. Martinez a également indiqué que son syndicat est déterminé "à aller jusqu'au bout pour le retrait" de la loi travail, indiquant que la CGT souhaite "un autre code du travail (...) qui respecte la hiérarchie des normes, c'est à-dire que l'accord d'entreprise ne peut pas être en dessous de la convention collective".
Appelant à "une généralisation des grèves partout, dans tous les secteurs", le secrétaire général de la CGT a enfin estimé que "la clé du problème est dans les mains du gouvernement et du président de la République".
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