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Un cargo en perdition pourrait s'échouer sur les côtes du Sud-ouest de la France

le Quotidien du Peuple en ligne | 01.02.2016 08h43
Un cargo en perdition pourrait s'échouer sur les côtes du Sud-ouest de la France

Dimanche, les autorités françaises en étaient encore à chercher une solution sur la façon d'éviter qu'un cargo chargé de bois s'échoue sur les côtes atlantiques du Sud-ouest du pays. Des membres d'une équipe de sauvetage ont été transportés par avion près du Modern Express à la dérive, pour essayer de trouver un moyen de le remorquer et de le sortir des eaux agitées. Mais, selon la Marine française, le mauvais temps rend leur travail très difficile.

Le Modern Express transportait 3 600 tonnes de bois en provenance du Gabon jusqu'au port du Havre, mais il s'est fortement couché d'un côté la semaine dernière sur une mer agitée et n'a jamais pu récupérer sa une position verticale, conduisant à l'évacuation des 22 membres d'équipage par hélicoptère. Le navire, qui possède encore 300 tonnes de pétrole dans ses réservoirs de carburant, est depuis parti à la dérive dans le golfe de Gascogne et se trouvait dimanche à environ 116 kilomètres au large de la baie d'Arcachon, près de Bordeaux.

Selon Jacques Loiseau, expert maritime, il ne sera sans doute pas possible de redresser le navire à ce stade : « c'est très compliqué ; nous ne pouvons pas l'amener dans un port dans son état actuel, il est beaucoup trop grand », a-t-il dit. Il estime que le scénario plus probable consisterait à amener doucement le navire pour qu'il s'échoue sur une plage de sable fin -en évitant les rochers et tout ce qui pourrait l'endommager- avant de le démonter et de l'évacuer.

D'après la préfecture maritime, il pourrait y avoir une fenêtre d'opportunité lundi matin pour remorquer le navire. Si cette opération échoue, le navire pourrait se retrouver mardi soir sur une plage de sable fin dans les Landes, au Sud de Bordeaux. Il sera accompagné par des bâtiments « jusqu'au point d'échouage ». Le point d'échouage et l'heure seront précisés « au fil des heures », a déclaré à Brest le vice-amiral d'escadre Emmanuel de Oliveira, préfet maritime de l'Atlantique.

(Rédacteurs :Guangqi CUI, Yin GAO)
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