Dernière mise à jour à 08h24 le 01/02
La Chine est la "rock star" de l'investissement en énergie propre, a déclaré mercredi Michael Liebreich, fondateur et président du conseil consultatif de Bloomberg New Energy Finance (BNEF), lors d'un sommet à New York.
Selon une nouvelle étude publiée par BNEF, les investissements mondiaux en énergie propre ont atteint un niveau record en 2015, aidés sensiblement par la contribution de la Chine, a précisé M. Liebreich aux journalistes lors d'un sommet d'un jour sur l'énergie propre.
"J'ai décrit la Chine dans mes remarques antérieures comme la rock star de l'investissement en énergie propre car elle mène vraiment la danse par une marge assez importante", a-t-il dit.
Sur les 330 milliards de dollars investis dans l'énergie propre en 2015, la Chine a investi 110 milliards de dollars, a noté M. Liebrich, substantiellement plus que les Etats-Unis, qui viennent en deuxième position avec 57 milliards de dollars.
Les intervenants au "Sommet des investisseurs sur le risque climatique" comprennent notamment le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, l'ancien vice-président américain Al Gore et l'ancien maire de New York Michael Bloomberg.
Le sommet a réuni des investisseurs et les dirigeants du monde pour tracer des moyens d'accroître l'investissement dans l'énergie propre afin de maintenir la hausse de la température mondiale bien en dessous de deux degrés Celsius.
M. Liebrich a déclaré qu'il était confiant que la Chine continuerait à contribuer à l'augmentation des investissements dans l'énergie propre, alors même que son économie était en transition, comme indiqué clairement dans le plan quinquennal.
L'augmentation des investissements dans les énergies propres en 2015 en Chine malgré les circonstances difficiles est un signe positif, a-t-il noté.
"Pour le secteur de l'énergie propre, des bas prix soutenus du pétrole et du gaz sont préoccupants, il n'y a aucun doute", a-t-il ajouté.
Toutefois, M. Liebrich a dit que des signes positifs, tels que le nouvel accord sur le changement climatique atteint à Paris en décembre 2015, indiquent qu'il est probable que les investissements dans l'énergie verte vont à nouveau atteindre de nouveaux sommets en 2016.