Dernière mise à jour à 08h25 le 22/12
Au lendemain de la "fausse alerte", qui a forcé l'atterrissage d'urgence d' un avion Air France au Kenya, un homme passager qui se trouvait sur le vol Ile Maurice-Paris a été interpellé et placé en garde à vue à son retour à Paris, lundi 21 décembre, selon le journal français Le Monde.
Sa compagne, également présente sur le vol, a été relâchée, selon la radio Europe 1, qui indique que l' homme est un ancien policier. Air France a annoncé avoir porté plainte contre X pour "mise en danger de la vie d' autrui".
Dimanche, le PDG de Air France, Frédéric Gagey, avait indiqué, lors d' une conférence de presse à Paris, que l' objet suspect était en fait "inoffensif".
"Il n' y avait rien qui présentait un caractère dangereux (...), rien à ce stade ne permet de dire qu' il y a eu une faille dans le dispositif de sûreté à l' escale de l' île Maurice".
Il s'agit d'un "ensemble composé de cartons, de papier et d' une espèce de minuteur de cuisine", a précisé M. Gagey. Auparavant, une source chez Air France avait décrit l' objet comme étant composé de deux horloges digitales transparentes avec deux horaires différents, sans décompte, d' un fil noir ressemblant à une antenne de radio-réveil, et de quatre cartons rectangulaires reliés par un adhésif et des pinces métalliques.
Les 459 passagers et 14 membres d'équipage du Boeing 777 avaient été débarqués d'urgence dimanche à l'aéroport kenyan de Mombasa, après qu'un passager eut remarqué l'engin suspect dans les toilettes et informé le capitaine.
Les passagers ont finalement pu regagner Paris lundi à bord d'un avion affrété par la compagnie.