Dernière mise à jour à 11h16 le 14/12
L'Iran prévoit un bond dans son industrie pétrochimique suite à la possible levée des sanctions internationales et occidentales contre ses secteurs énergétiques et financiers au début de l'année prochaine, a indiqué dimanche à Téhéran le ministre iranien du Pétrole Bijan Namdar Zangeneh.
L'Iran vise à renforcer sa production pétrochimique à 70 milliards de dollars dans les années à venir, et dans ce but il a besoin "d'investissements massifs, de transfert de technologie moderne et d'accès au marché", a expliqué M. Zangeneh lors d'une conférence internationale de la pétrochimie à Téhéran.
Le secteur privé iranien et les investisseurs étrangers pourront prendre part aux projets, a dit Zangeneh, cité par l'agence de presse SHANA affiliée au ministère iranien du Pétrole.
"Les entreprises étrangères qui avaient des représentants en Iran peuvent lancer leurs succursales ici en utilisant leurs marques et choisir leurs partenaires iraniens stratégiques avec notre soutien", a précisé le ministre iranien.
"Une main-d'oeuvre très éduquée et peu chère, l'accès aux marchés régionaux, et d'importantes ressources énergétiques sont quelques uns des avantages qui justifient les investissements en Iran", a-t-il ajouté.
De son côté, le premier vice-président iranien Es'haq Jahangiri a indiqué lors de la conférence que le développement de l'industrie pétrochimique pourrait mener à plus de créations d'emplois dans le pays.
Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères Mohammad-Javad Zarif a fait savoir pendant la même conférence que l'industrie pétrochimique iranienne était prête au développement dans une ère post-sanctions.
"L'industrie peut entrer dans une nouvelle phase suite à la levée des sanctions", a-t-il dit, ajoutant que "l'industrie pétrochimique était un des domaines actifs et dynamiques qui était le plus directement frappé par les sanctions oppressantes".
"C'est la raison pour laquelle nous appelions à la levée des sanctions contre cette industrie depuis le début des négociations avec les pays du groupe 5+1", a conclu M. Zarif.