Dernière mise à jour à 11h51 le 15/11
La Maison Blanche a déclaré samedi qu'il n'y avait aucune information contredisant l'hypothèse initiale française que l'Etat islamique (EI) est responsable des attaques survenues vendredi à Paris ayant fait au moins 129 morts et 352 blessés.
"L'équipe (du Conseil de sécurité intérieure) a examiné tous les renseignements, et a indiqué que nous n'avions aucune information contredisant l'hypothèse initiale française que l'EI est responsable", a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué.
Le président américain Barack Obama, actuellement en route pour la Turquie pour le Sommet du G20, avait déjà été informé des derniers renseignements concernant les attaques de Paris par son équipe de sécurité intérieure, qui a fait savoir qu'il n'y avait aucune menace spécifique ou crédible contre les Etats-Unis, ajoute le communiqué.
Un groupe de sept personnes, dont un homme connu des autorités françaises pour ses liens avec des extrémistes de l'EI, a fait 129 morts et 352 blessés dans la nuit de vendredi à samedi, selon le procureur de Paris, François Molin.
Selon les autorités, un passeport syrien a été retrouvé près du corps d'un des attaquants, mais le nom dans le passeport était inconnu du service de sécurité français.
Le président français François Hollande a déclaré samedi que l'EI était responsable des attaques, et a promis une réponse "sans merci" au groupe terroriste.
Parallèlement, le Pentagone a indiqué samedi que l'armée américaine avait pour la première fois ciblé un leader important de l'EI en Libye lors d'une attaque aérienne menée dans la nuit.
L'armée américaine a lancé cette attaque aérienne vendredi en Libye contre Abu Nabil, aussi connu sous le nom de Wissam Najm Abd Zayd al Zubaydi, un ressortissant irakien qui a pendant longtemps été un agent d'al-Qaida et un leader de l'EI en Libye, précise un communiqué du Pentagone.
Bien que le Pentagone n'ait pas confirmé a mort de Nabil, le communiqué indique que sa mort "entravera la capacité de l'EI à atteindre ses objectifs en Libye, y compris pour le recrutement de nouveaux membres de l'EI, l'établissement de bases en Libye et la préparation d'attaques extérieures aux Etats-Unis".
Le Pentagone a souligné que cette opération avait été autorisée et lancée avant les attaques de Paris.