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Les migrants se retrouvent piégés suite à la fermeture de la frontière entre la Hongrie et la Serbie

Xinhua | 16.09.2015 08h28

La crise des réfugiés à la frontière entre la Serbie et la Hongrie pourrait empirer si la Hongrie n'ouvre pas les points de passage Horgos 1 et 2, a indiqué mardi le ministre serbe du Travail et de la Politique sociale, Aleksandar Vulin.

M. Vulin s'est rendu mardi au point de passage Horgos 1 qui a été fermé mardi par les autorités hongroises, et a souligné que cela avait été fait "sans notifier les autorités serbes" et que cela crée un problème avec les réfugiés du Moyen-Orient qui continuent d'arriver dans le no man's land entre les deux pays.

Le ministre serbe a ajouté qu'environ 1 000 réfugiés qui ne souhaitent pas retourner en Serbie sont coincés le long de la frontière entre les deux pays. De son côté, l'agence de presse nationale serbe Tanjug a rapporté qu'environ 100 réfugiés avaient commencé une grève de la faim mardi, demandant la réouverture des points de passage Horgos 1 et Horgos 2.

Des centaines de réfugiés seraient assis sur la route et dans l'herbe dans le no man's land, brandissant des pancartes disant : "pas de nourriture et pas d'eau jusqu'à l'ouverture de la frontière", selon des médias locaux.

M. Vulin a insisté sur le fait que les passages frontaliers devraient être ouverts et que les réfugiés devraient avoir l'autorisation de demander l'asile, sinon "la situation pourrait devenir hors de contrôle".

Il a rappelé que le problème ne pouvait être résolu qu'avec la coopération de la Hongrie.

Depuis lundi minuit, la Hongrie a introduit une nouvelle loi qui fait du passage illégal de la frontière un acte criminel et condamne les personnes qui tentent ce passage à trois ans de prison.

(Rédacteurs :Yin GAO, Guangqi CUI)
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