Une série de projets de loi controversés liés à la sécurité ont été adoptés mercredi par un comité spécial de la Chambre basse du Parlement japonais, ouvrant la voie à un vote des projets plus tard pour l'ensemble de la Chambre.
Des députés de l'opposition ont brandi des bannières sur lesquelles on pouvait lire "non-permission aux politiques d'Abe", s'engageant à empêcher l'adoption de ces projets de loi largement jugés inconstitutionnels.
Le camp au pouvoir, qui regroupe le Parti libéral-démocrate du Premier ministre Shinzo Abe et son allié, le Parti Komeito, votera jeudi sur ces projets de loi dans la Chambre basse, organe législatif ayant les pleins pouvoirs.
Des sondages récents ont révélé que la majorité de la population japonaise est contre la nouvelle législation de sécurité. Par ailleurs, près de 90% des experts japonais du droit constitutionnel jugent ces projets de loi inconstitutionnels.